Interrogé sur le statut du journaliste algérien, en marge d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal a indiqué «qu'il sera renforcé». Il a ajouté que «cette question n'est pas seulement l'affaire de son département ministériel, mais concerne aussi l'ensemble de la corporation». Le ministre a précisé que «l'objectif est d'arriver à des normes de travail reconnues mondialement». Nacer Mehal qui est avant tout un journaliste a relevé «qu'il faut qu'il y ait un consensus sur le fait que, non seulement, on doit protéger le journaliste dans l'exercice de son travail et lui faciliter l'accès aux sources d'information, mais qu'on doit veiller, également, au respect des règles d'éthique et de déontologie». Dans cette optique, il a fait savoir que «le ministère de la Communication va établir une carte nationale de presse pour tous les professionnels du secteur». A propos de la révision des conventions collectives des médias publics, le ministre a indiqué que «les groupes mis en place à cet effet, sont en train de poursuivre leur travail», il n'a toutefois pas avancé d'échéance quant à la finalisation de ce travail. Nacer Mehal qui a lancé «je suis, avant tout, journaliste et il est de mon devoir de défendre les journalistes», a insisté sur la nécessité de professionnaliser le métier de journaliste, afin d'élever le rendement des médias et leur permettre de répondre aux aspirations des citoyens. Il a déclaré à ce propos «j'encourage l'objectivité et le professionnalisme dans l'exercice du métier de journaliste», abordant la situation de la Télévision nationale et des programmes diffusés, le ministre a adressé ses excuses aux citoyens quant au programme du mois de Ramadhan. Il a signalé que «le changement et le bon travail commencent à Télévision nationale et ce, conformément aux nouvelles orientations qui ont été données par le président de la République lors de la dernière audition consacrée au secteur de la Communication». Il est question dorénavant que la Télévision nationale n'ignore pas les grandes réalisations du pays, mais en parallèle ne passe pas sous silence les aspirations de la population. M. Mehal a expliqué que «la couverture médiatique d'une activité exige de rapporter les insuffisances et, en même temps, donner la parole à toutes les parties concernées, afin de réaliser un travail équilibré».