B.M. Revenant sur la surliquidité des établissements financiers, Abderrahmane Benkhalfa a affirmé que les banques font de grands efforts pour le financement de l'économie nationale, notamment en octroyant des crédits aux entreprises. «Une entreprise sur cinq est financée par les banques en Algérie», signale-t-il. En 2008, les banques avaient accordé 2.200 milliards de dinars pour le financement des entreprises algériennes. Autre bonne nouvelle pour les industriels, les établissements financiers devront bientôt lancé le capital risque ou le risque propriétaire. Il s'agit pour les banques d'apporter du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux premières phases de développement d'entreprises innovantes (start-up) ou de technologies considérées comme à fort potentiel de développement et de retour sur investissement. Les banques se transformeront ainsi en partenaires économiques et non en simples créanciers. «Nous sommes à un niveau de développement très important en matière de crédit entreprises. En 2008, nous avons accordé 16% du portefeuille de crédits à des entreprises économiques», assure le délégué général de l'ABEF. Il consent, cependant, que ce montant reste insuffisant tout en préconisant de libérer les initiatives de créances à risques dans nos banques.