Les jeunes chômeurs de la localité déshéritée de Gdyel, vont bénéficier de 500 postes d'emploi créés dans le cadre des deux nouveaux Dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) et d'aide à l'insertion sociale (DAIS). Un protocole d'accord a été conclu la semaine dernière entre la direction de l'Emploi de la wilaya d'Oran et les responsables de cette localité. Ce recrutement se fera sur la base d'un contrat d'insertion professionnelle et fournira d'autant plus de postes d'emploi, à travers diverses communes de cette Daïra, à savoir : la commune de Ben Freha, qui a récemment bénéficié de 27 locaux commerciaux, notamment Hassi Mefsoukh avec 12 locaux. Et ce, dans le cadre du programme des 100 locaux par commune, ainsi que la commune de Gdyel avec 53 locaux. Des journées portes ouvertes ont été organisées, au niveau de la salle culturelle de Gdyel aux fins d'informer les jeunes chômeurs de cette localité, sur les divers dispositifs et projets d'emplois disponibles ou en perspective. Le Dispositif d'activité d'insertion sociale, place énormément de jeunes (dans le cadre du dispositif d'activités d'insertion sociale, (DAIS)). Ces jeunes, en situation de précarité sociale, seront placés dans le monde du travail, avant la fin cette année 2010. Dans ce sens, il est à noter, que le programme du DAIS, créé par un décret exécutif le 10 septembre 2009, en remplacement de l'ancien programme appelé : «Emplois Salariés d'Initiative locale», (ESIL), s'adresse aux personnes en situation de précarité sociale. Quant à la durée d'insertion, elle est portée à une année renouvelable une fois, au lieu de six mois. A signaler que les dispositifs publics destinés à la résorption du chômage devront autoriser la création de 30.000 nouveaux postes d'emplois pour les jeunes chômeurs de la wilaya d'Oran en 2010. Les autorités locales espèrent créer ces 30.000 nouveaux postes d'emploi grâce au programme de soutien à la création des micro entreprises. L'assouplissement de l'accès au crédit bancaire va favoriser la création des micro entreprises. Le jeune promoteur n'est plus tenu, comme dans un passé proche, de faire un «parcours d'éligibilité» entre les agences de l'ANSEJ ou la CNAC et les banques pour décrocher un prêt bancaire. Il doit seulement présenter son projet devant la Commission locale d'études du financement des projets (CLEF) pour validation. Après l'élaboration du plan d'affaires (business plan), le projet est présenté en présence de l'accompagnateur, à la CLEF. Une fois le projet retenu par cette Commission, le dossier complet est soumis à l'agence bancaire sélectionnée par la Commission locale et l'accompagnateur retire l'accord de financement du projet après un délai maximum de deux mois. Un accompagnateur est en fait désigné pour accompagner le jeune depuis la formulation de l'idée du projet jusqu'à son démarrage. Une courte formation est dispensée ensuite pour permettre au jeune porteur du projet de s'initier aux principaux éléments du fonctionnement d'une entreprise (comptabilité, fiscalité, droit du travail, etc.). La moyenne de traitement du dossier pour la création d'une micro entreprise est réduite à seulement deux mois.