Dans le cadre de l'encouragement de la création d'emplois en Algérie et la multiplication des différents dispositifs d'insertion des jeunes, il a été relevé durant le premier semestre 2009, la création de quelque 758 291 postes d'emploi, tous dispositifs confondus. Ainsi, selon le dernier bilan des réalisations économiques et sociales, rendu public par les services du Premier ministre, celui-ci, fait état de la création de 377 431 emplois dans le cadre des divers dispositifs d'emploi centrés, notamment, dans un cadre de solidarité nationale et de lutte contre la pauvreté. Il s'agit du dispositif relatif à l'Indemnité d'activité d'intérêt général (IAIG), et dont le bénéficiaire, sans revenu, perçoit une aide de 3.000 DA, versée en contrepartie de l'exécution d'une activité d'intérêt général. L'autre dispositif d'aide mis en place par l'Etat est celui de l'ESIL (emploi salarié à initiative locale) qui sera remplacé en 2010 par le dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) avec pour objectif l'insertion sociale des jeunes sans revenu ou en situation de précarité sociale, notamment ceux issus de la déperdition scolaire. Le dispositif en question concerne les domaines d'activités d'utilité publique et sociale, tels que la protection de l'environnement, les activités relatives au patrimoine matériel, l'agriculture, l'artisanat, le tourisme, les services. Cependant, les bénéficiaires ont droit à une indemnité de 6.000 DA mensuellement et peuvent aussi bénéficier d'une formation compatible au sein de l'organisme d'accueil ou dans un établissement professionnel. S'agissant du dernier dispositif, celui-ci est relatif au travail d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (TUP-HIMO), un moyen notamment de développement des communes bénéficiaires à travers l'ouverture de nombreux chantiers dans le domaine des travaux hydrauliques et entretien des établissements scolaires et sanitaires, l'eau potable, l'assainissement et les routes. Par ailleurs, un autre dispositif ayant absorbé le chômage, en six mois, est celui d'aide à l'insertion professionnelle "DAIP" (CID-CIP-CFI), avec 132.713 emplois créés, dont 91.833 dans le secteur économique et 40.880 dans celui de l'administration. En revanche, en dépit de ces dispositifs et ces aides symboliques, la pauvreté en Algérie est un phénomène social qui a pris ces derniers temps des proportions alarmantes, au vu de la cherté de la vie ; un simple citoyen qui perçoit un salaire de 15 000 DA ou même plus de 25 000 DA, ne peut subvenir à ses besoins quotidiens. Il est tout de même plus avantageux pour les pouvoirs publics d'y réfléchir à faire beaucoup plus d'effort, afin d'instaurer d'autres stratégies d'intégration et d'insertion plus adéquates, pouvant dans l'avenir éradiquer la pauvreté et baisser le taux de chômages des jeunes qui est estimé actuellement à 25% selon les dernières données et statistiques officielles du Fonds monétaire international (FMI.) sur le taux de chômage des jeunes en Algérie. Samira H.