Les brigades mobiles de la direction du Commerce de la wilaya d'Oran ont effectué 500 descentes dans les commerces de la wilaya durant le mois de décembre en cours, pour contrôler le respect de la réglementation en vigueur en matière d'hygiène et de sécurité alimentaire. Les sorties des brigades mobiles se sont soldées par la fermeture de 10 commerces (2 boulangeries, 5 restaurants et 3 cafétérias) et l'élaboration de 200 procès-verbaux pour des infractions aux pratiques commerciales. Les mêmes services ont saisis des quantités de produits avariés : viandes hachées, pâtisseries et des huiles. Ils ont aussi constaté d'autres infractions ayant trait à l'absence de l'étiquetage, défaut de registre de commerce et défaut de facturation et d'affichage des prix. La direction du Commerce a accentué cette année ses efforts pour le contrôle de la qualité des différents produits de grande consommation pour prévenir les risques d'intoxications alimentaires. Ces contrôles renforcés concernent, notamment les établissements commerciaux à caractère alimentaires (fast-foods, crémeries, cafétérias…). Les viandes et dérivés, le lait et dérivés, les boissons, les pâtes alimentaires, les confiseries, les colorants alimentaires restent parmi les principaux produits saisis par les brigades mobiles. Le bilan annuel de la direction du Commerce fait ressortir que les brigades mobiles ont effectué 22.597 interventions sur le terrain dans des établissements à caractère commercial et alimentaire qui ont été sanctionnées par la fermeture de 265 commerces et élaboration de 5.280 P.V. Les brigades mobiles ont recensé des centaines de commerçants clandestins à travers la wilaya (298 durant le seul mois de novembre dernier). Les dossiers de ces commerçants illicites ont été renvoyés devant les tribunaux pour non respect des pratiques commerciales. La quasi-totalité des secteurs d'activités est gangrenée par le commerce illégal qui représente une part non négligeable du marché. Le marché des fruits et légumes, par exemple, baigne dans la clandestinité totale à Oran. Les chiffres sont là pour appuyer ce constat amer. 80% des commerçants qui exercent dans les marchés de quartiers ne disposent pas de registre de commerce. La majorité de ces commerçants clandestins sous-louent les locaux ou les tables dans les marchés de fruits et légumes à des personnes qui exercent en toute clandestinité.