Du pétrole en Tunisie. Ce n'est nullement une sornette. On parle aujourd'hui, de pétrole en Tunisie dans les aréopages des «Majors» américains. Alors que le gouvernement tunisien est toujours déclaré illégitime» par la rue : Du pétrole en Tunisie. Ce n'est nullement une sornette. On parle aujourd'hui, de pétrole en Tunisie dans les aréopages des «Majors» américains. Et les grandes sociétés mondiales jouent des coudes. Les firmes internationales n'ont pas attendu que la situation politique en Tunisie se stabilise pour enclencher leur offensive sur les hydrocarbures. En effet, le 6 janvier dernier, le groupe américain Pioneer Natural Ressource a cédé ses activités de forage et de production au groupe énergétique OMV qui a renforcé son implantation, déjà importante en Tunisie. Le 18 janvier dernier, Gulfsands Petroleum a également annoncé que le gouvernement tunisien, avait approuvé le renouvellement de la licence d'exploration offshore de Kernouane jusqu'au 22 février 2014, avec un renouvellement supplémentaire de trois ans envisageable après cette date. Quoique Gulfsands Petroleum ait déclaré que le lancement effectif des travaux d'exploration du bassin de Sidi Dhaher en Tunisie est retardé de quelques semaines, à cause des récents événements survenus dans le pays et le départ du président Ben Ali. La compagnie pétrolière a précisé à ce sujet qu'il était probable qu'elle procède au forage au début février 2011. En outre de ses projets, ADX Energy, en même temps actionnaire à 50 % de la Kerkouane, joint venture et exploitant du bloc on-shore Chorbane, a de son côté signé une lettre d'intention avec la société Challenger Limited pour l'utilisation de l'unité de forage Rig 37 en vue du forage du puits de Sidi Daher (situé au sein du bloc Chorbane) à une profondeur de 2.150 mètres, relève-t-on de la fiche technique du projet. La société a déclaré que l'opération de forage et d'évaluation devrait prendre environ 45 jours. ADX a estimé les ressources prospectives à 175 milliards de pieds cubes de gaz dans la formation Metlaoui et à 44 millions de barils de pétrole dans la formation Abiod, note-t-on encore. Gulfsands s'acquittera de 80% de la première tranche de 5 millions de dollars correspondant aux coûts de forage pour le puits de Sidi Daher. Pour se procurer 40% des intérêts dans le bloc Chorbane, elle versera également l'équivalent de 40% des sommes comprises au delà de ces 5 millions de dollars. Le coût estimatif total du puits s'élève à 6,9 millions de dollars (4,8 millions étant supportés par Gulfsands). Un cadre juridique séduisant pour les investisseurs D'après les experts, même si les réserves tunisiennes en pétrole et gaz sont relativement faibles – si on les compare à ceux de ses voisins l'Algérie et la Libye - la Tunisie ne cesse de prouver son potentiel dans le domaine des hydrocarbures. Pour attirer les investisseurs, la Tunisie a installé un cadre juridique approprié et des plus souples. En effet, le Code des Hydrocarbure organise le secteur du pétrole et du gaz en Tunisie et fournit un cadre juridique et fiscal favorisant l'investissement dans ce secteur. Désormais, le secteur pétrolier et gazier tunisien s'est rapidement développé suite à ces mesures. La Tunisie compte maintenant plus de 50 sociétés pétrolières et gazières et plus de 50 permis de recherche et d'exploitation on-shore et offshore. Par ailleurs, un expert a affirmé que «même si la Tunisie n'a pratiquement pas de pétrole, une démocratie née au pays du jasmin ferait tâche d'huile sur toute la région et jusqu'au golfe persique avec, comme conséquences irrémédiables, la perte de maîtrise des ressources pétrolières pour l'Amérique et ses amis dictateurs et, au pire, la prise du pouvoir par des islamistes dangereux pour eux, non corrompus, et négociant avec nettement moins de soumission les conditions du commerce bilatéral».