Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) demande expressément à l'Algérie de mettre en œuvre son programme de lutte contre les changements climatiques en vue de bénéficier de financements allant jusqu'à 10 millions d'euros, qui seront alloués par le Fonds international de l'environnement, a affirmé mercredi à l'APS un représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). La sortie médiatique de l'expert du PNUD, s'explique par le fait que l'Algérie est très en retard sur le dossier. Le plan cadre des Nations Unies pour la Coopération au Développement (UNDAF) tire à sa fin. Le programme démarré en 2007 a fixé comme objectif à l'horizon 2011, le renforcement des capacités pour une meilleure gestion des risques et prévention des catastrophes naturelles dans le cadre de la politique nationale d'aménagement du territoire. L'objectif comprend également la prévention, la réduction et le contrôle des effets des pollutions et des nuisances. Quoique la réduction de la vulnérabilité aux risques naturels ait fait l'objet d'un nouveau cadre législatif loi 04-20 du 25/12/2004. Le projet de la prévention des catastrophes naturelles, intitulé « Réduction de désastre naturel » est sous tutelle du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement et devait initialement durer 3ans (2003/2008) il a été toutefois prolongé jusqu'en juillet 2010. Le projet financé à hauteur de 58% par la communauté internationale avait plusieurs objectifs la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles. La réalisation d'une action de démonstration en termes de mise en œuvre de dispositions pertinentes liées à la prise en charge de la vulnérabilité aux risques naturels énoncés par la loi N°04-20 du 25 décembre 2004. Le renforcement du rôle de l'information et de la sensibilisation dans le domaine de la prévention des risques majeurs. L'introduction et promotion de l'utilisation des techniques et technologies nouvelles notamment dans le domaine de cartographie des facteurs de vulnérabilité aux risques naturels. Enfin la valorisation du savoir-faire national dans le domaine de la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles. Selon le site du PNUD, les résultats attendus concernent l'analyse des facteurs de vulnérabilité aux risques identifiés. La réalisation d'une cartographie de vulnérabilité aux risques naturels par l'utilisation des technologies nouvelles. Elaboration des éléments de stratégie en matière d'information, d'éducation et de communication. Le dernier résultat attendu du projet est l'Elaboration d'un projet pilote d'intégration des facteurs de vulnérabilité dans les secteurs prioritaires d'investissement. Il apparait donc que ce dernier point a fait apparaitre l'inadaptation de la réglementation technique des constructions gazières et électrique face aux catastrophes naturelles. La déclaration de M. Benoît Lebot, conseiller technique sur le changement climatique au sein du PNUD, est pour le moins insuffisante, en ce sens qu'elle ne fait pas le bilan du programme clôturé en juillet dernier et ne dit pas s'il s'agit des conclusions du projet qui sont attendues par le PNUD.