K. Issam Pour renforcer son contrôle interne et faire son audit comptable et financier, Sonatrach va se faire assister par des cabinets d'audit. En effet, le groupe Sonatrach a lancé avant-hier un appel à manifestation d'intérêt pour pré-qualifier des cabinets d'audit qui seront appelés à accompagner les filiales et structures du groupe dans les opérations d'audit, d'évaluation et de la formation du personnel. Il faut savoir que l'audit interne est une activité de conseil réalisée par certains employés de l'entreprise qui certifie la régularité de la gestion de l'entreprise relativement au suivi de ses procédures. Cet appel vise à sélectionner des cabinets d'audits et de conseil en vue de constituer un fichier de cabinets sur la base duquel, une liste est établie pour chaque consultation à lancer par les structures et filiales du groupe, selon les précisions de la direction centrale d'audit de Sonatrach. La direction procédera à chaque demande de prestation de service à la sélection des cabinets à partir de ces listes établies. Les bureaux choisis seront appelés à réaliser les prestations d'audit comptable et financier, d'audit opérationnel, de l'expertise et assainissement des comptes, de l'assistance et de l'évaluation des systèmes et procédures de gestion. Ces prestations concernent aussi le diagnostic et l'évaluation des entreprises, l'assistance dans la réalisation et la consécration comptable de l'inventaire physique et l'assistance à la formation et au perfectionnement du personnel dans les domaines des techniques de gestion, notamment dans le filières finances, comptabilité et audit. La préqualification est ouverte à tous les cabinets d'audits de droit algérien (personne physique et moral), précise encore la direction. Sonatrach veut renforcer son contrôle interne après avoir subi des préjudices financiers causés par de présumés malversations financières Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi avait affirmé récemment que le contrôle interne du groupe Sonatrach sera de plus en plus renforcé en 2011, soulignant la détermination de l'Etat à «livrer une lutte sans merci contre toutes les pratiques illégales».