Mohamed Benmeradi veut que les entreprises algériennes profitent de l'installation des constructeurs automobiles européens en profitant de la sous-traitance des accessoires, des pare-brises, des pneumatiques… Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi affirmé hier que de nombreuses entreprises nationales de sous-traitance sont capables de participer à la fabrication de véhicules en Algérie dans le cadre de projets de partenariat comme celui du groupe français Renault. «Nous avons des possibilités dans le verre, le pneumatique, la plasturgie et dans beaucoup d'autre domaines. Nous pensons qu'il existe de nombreuses entreprises algériennes capables d'être intégrées dans des projets comme celui de Renault qui avance très bien», a-t-il souligné lors d'un point de presse commun avec l'envoyé spécial français, Jean-Pierre Raffarin. Mohamed Benmeradi a fait savoir, dans ce contexte, les négociateurs algériens ont «proposé ce matin même à Renault une liste de 50 entreprises de sous-traitance dont la mise à niveau est déjà engagée par l'Etat», a-t-il précisé. Renault prêt à ouvrir son usine en Algérie Interrogé sur l'avancement des discussions sur l'implantation d'une usine Renault, le ministre a expliqué que «nous avions eu une première proposition de Renault comprenant un niveau de production et d'intégration ainsi que des règles de commercialisation. Nous avons fait une contre proposition comprenant notamment une production de 100.000 véhicules par an de plusieurs modèles et un taux d'intégration minimum de 50% sur cinq ans». «Je n'ai pas ressenti du tout que Renault rejetait cette offre. Ce groupe n'a pas montré qu'il était en Algérie pour vendre ses produits mais qu'il était prêt avec nous de monter une industrie automobile» a-t-il ajouté.