Photo : Riad Par Smaïl Boughazi Trois projets de partenariat entre l'Algérie et la France, à savoir Renault, Total et Lafarge, sont actuellement à «mi-chemin», a indiqué, hier, Jean-Pierre Raffarin, l'envoyé spécial du président français, lors d'un point de presse organisé conjointement avec le ministre de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi. M. Raffarin, qui s'exprimait à l'issue de sa deuxième mission en Algérie pour booster et relancer certains projets de partenariat, a affirmé que la concrétisation de l'ensemble des projets permettrait la création de plus de 20 000 emplois directs. Les discussions entre les deux parties ont porté sur des projets de partenariat relevant des secteurs comme l'énergie, l'automobile, les matériaux de construction et l'industrie pharmaceutique. Et selon l'envoyé spécial français, plusieurs difficultés ont été levées. Au sujet du projet de l'implantation d'une usine du constructeur automobile Renault, M. Benmeradi, pour sa part, a indiqué que l'Algérie a fait une contre-proposition pour la production de 100 000 véhicules de gammes variées sur une période de 5 ans. Le ministre a ajouté que notre pays a déjà établi une liste de 50 entreprises de sous-traitance algériennes qui peuvent être intégrées au projet. Parmi aussi les projets discutés lors de cette seconde mission qui sera suivie d'une autre, les 30 et 31 mai prochain, un projet de partenariat entre le groupe pétrolier français Total et Sonatrach. Ce projet porte sur la création d'une usine de vapocraquage d'éthane dans la zone industrielle d'Arzew (Oran), en plus d'un projet pour l'implantation en Algérie d'une deuxième usine de fabrication de médicaments du français Sanofi-Aventis. Il s'agit, en effet, d'«une véritable filière de pétrochimie et de l'éthylène, il y a là de grands projets stratégiques». Ce projet, d'un montant de 5 milliards d'euros, «ne pouvait pas se décider au cours d'une seule réunion entre des représentants», a précisé M. Benmeradi. Les deux parties ont également discuté du projet de renforcement de la présence en Algérie du cimentier Lafarge, qui veut porter sa production de ciment en Algérie à 2 millions de tonnes/an en partenariat avec le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica). M. Benmeradi a évoqué, également, un accord entre le groupe agroalimentaire «Bretagne International» et l'Institut technique des élevages (ITE) pour le développement de la filière laitière en Algérie. Notons que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint en 2009 quelque 9 milliards d'euros et que 430 entreprises françaises sont implantées en Algérie. Enfin, il faut signaler que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier Jean-Pierre Raffarin. S. B. Précision Suite à l'article paru dans l'édition de la Tribune du samedi 19 février 2011 en page 24 sous le titre «Aïn Defla : six blessés dans l'incendie de trois habitations», la Direction de la distribution de Aïn Defla de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Ouest tient à préciser que l'incendie, qui s'est déclaré en date du 14 février 2011 dans la commune d'El Amra, dans une habitation en préfabriqué, et qui s'est propagé à l'habitation avoisinante, n'est nullement dû à une fuite de gaz naturel, du moment que ces habitations ne sont pas raccordés au réseau de distribution de gaz naturel. Il en est de même pour le logement qui a connu le même sort dans le domaine Kouadri à Aïn Defla, en date du 16 février 2011.Quant à l'incendie de l'habitation au niveau de la commune de Khemis Miliana le 13 février 2011 et que l'auteur de l'article impute à une défaillance du compteur d'électricité, nous signalons que les flammes ont progressé de l'intérieur de la demeure, probablement suite à une défaillance de l'installation intérieure, embrasant au passage le disjoncteur et le compteur, et non le contraire, ce qui n'engage en aucun cas la responsabilité de la Direction de la distribution de Aïn Defla.