L'administration de l'ANSEJ est en train de se mettre à niveau afin d'accueillir les jeunes postulants pour des projets dans de meilleures conditions. En effet, les conditions d'application des nouvelles mesures gouvernementales en matière de création de micro-entreprises sont en train d'être mises en place dans toutes les structures locales de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), a révélé une source auprès de cette agence. A ce sujet, Mme Samira Djaïder, chef du département de l'accompagnement et de la formation à l'ANSEJ a déclaré à l'APS que ces annexes s'emploient, pour commencer, à réorganiser les conditions d'accueil afin d'améliorer la prise en charge des flux très importants de jeunes promoteurs. C'est ainsi que pour mieux informer et orienter les postulants sur les nouvelles mesures relatives aux dispositifs d'emploi des jeunes, des supports de communication diversifiés (prospectus, dépliants...) expliquant ces mesures ont été distribués dans les 48 antennes et 70 annexes de l'agence opérationnelles à l'échelle nationale, a-t-elle ajouté. A l'accueil, ce sont des diplômés de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle qui ont été placés dans certaines annexes de l'ANSEJ par le biais du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). Cette insertion, explique-t-on, vise à consolider les moyens humains chargés d'assurer l'accompagnement des jeunes promoteurs de l'ANSEJ bénéficiaires de nouvelles mesures sur l'emploi. L'ANSEJ avait lancé, il y a deux mois, un programme de formation au profit de ses agents chargés de l'accueil et de l'orientation. Cette formation est encadrée par l'institut international de communication (IICOM). D'autre part, la convention tripartite regroupant les représentants de l'ANSEJ, des banques et du Fonds de garantie a été revue dernièrement pour adapter ses clauses au contenu des nouvelles mesures. Bonification des taux d'intérêt fixée à 80% Outre les avantages prévus par la législation en vigueur, les jeunes promoteurs bénéficient d'une bonification des taux d'intérêt fixée à 80% du taux débiteur pour les investissements réalisés dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche, du BTPH ainsi que de l'industrie de transformation. Elle est fixée à 60% du taux débiteur appliqué par les banques au titre des investissements réalisés dans tous les autres secteurs d'activités. Lorsque les investissements sont situés dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, les bonifications prévues sont portées respectivement à 95% et à 80% du taux débiteur.