Près de 70 calligraphes de différents pays arabes et musulmans prennent part à l'atelier arabo-musulman du festival international de calligraphie, qui se poursuivait mardi au nouveau Palais de la Culture de Tlemcen, dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique, 2011». Ces artistes amateurs et profession-nels représentent plusieurs éco-les d'arts de divers styles et caractéristiques, a indiqué le membre du Commissariat de ce festival, Farid Amimer, soulignant que la plupart des participants excellent dans le style de calligraphie «koufi», «telt», «roqaa», «diwani» et «diwani djali». Certains de ces artistes sont influencés, indique-t-on, par l'école traditionnelle et d'autres par l'école moderne ou celle connue par l'appellation «El houroufia», un phénomène de la calligraphie arabe classique suscitant une polémique autour de questions comme «l'identité», «le contemporain» et «l'universalité». Les participants ont mis à profit leur séjour dans l'ancienne capitale des Zianides pour visiter les nombreux sites archéologiques et historiques que recèle cette cité et découvrir les différents styles de calligraphie gravés sur les mihrabs de mosquées et autres vestiges historiques.