Soixante-dix (70) textes théâtraux dont trois en langue amazighe, sont en lice pour le 4ème prix «Kaki d'or» prévu du 4 au 10 juin prochain à Mostaganem à l'initiative du Commissariat du festival national du théâtre amateur, a annoncé samedi son responsable. Des écrivains et romanciers, parmi lesquels la plupart des jeunes issus de coopératives théâtrales du pays, se disputent les quatre prix du concours qui sont le Kaki d'or, le Kaki d'argent, le Kaki de bronze et le prix du jury dont la valeur varie entre 100.000 et 300.000 dinars. Le commissaire du Festival, Djamel Bensaber, a expliqué à la presse que le Commissariat dispose, grâce aux précédentes éditions du prix Kaki d'or, d'environ 170 textes traitant de différents sujets, notamment sociaux et culturels. Il a invité les directeurs des Théâtres régionaux, le Théâtre national algérien (TNA) et les coopératives spécialisées dans le 4ème art, à se rapprocher du Commissariat pour choisir des textes et les mettre en scène. Le texte théâtral «Leilat Roab» (Nuit de terreur), de Merouane Mansouri de Skikda, a décroché le Kaki d'or de la 3ème édition. L'argent et le bronze sont revenus respectivement à Benherazem Abdelkrim de Tlemcen pour «Akhir Guendouz», et à la jeune écrivaine Souad Harat de Mostaganem pour son texte «Roaya». Le prix du jury a été décerné à Hassani Mohamed de la wilaya de Bejaïa pour son texte écrit en langue amazighe «Menzel ntich». A rappeler que le Kaki d'or a été créé pour aider au développement, encourager la production théâtrale, à l'élévation du niveau de l'écriture théâtrale et contribuer à l'émergence de nouveaux talents en Algérie. Or, beaucoup avaient déploré le fait le Kaki d'Or de la première édition avait été attribué à un jeune auteur… irakien. Les participants avaient respecté la décision du jury, mais on avait alors annoncé un concours national.