Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier que toutes les contributions recueillies lors des consultations menées par l'instance sur les réformes politiques, et celles à venir, seraient prises en considération lors de la prochaine révision constitutionnelle. La large consultation que nous avons récemment décidée a permis de connaître l'avis de la classe politique, des personnalités nationales et de la société civile. Cette démarche demeure ouverte à toute partie qui voudrait encore y apporter sa contribution», a relevé le chef de l'Etat lors de la réunion du Conseil des ministres. «Les contributions et vues recueillies seront prises en considération dans l'élaboration de tous les projets de textes, y compris celui relatif à la révision de la Constitution, en ayant à l'esprit les principes, les constantes et les intérêts de la nation», a-t-il assuré. «En ultime étape, le peuple souverain aura à se prononcer sur la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dont il est la source, et dont il a été l'artisan depuis la libération du pays au fil des différentes étapes de notre histoire contemporaine», a encore souligné le président de la République. Il a, en outre, réitéré sa détermination à faire aboutir, à travers les réformes législatives et la prochaine révision constitutionnelle, une consolidation réelle de l'Etat de droit. Cette consolidation doit être fondée sur «une séparation bien comprise des pouvoirs, une garantie confortée des droits et des libertés individuels et collectifs, le renforcement du pluralisme démocratique et un dispositif électoral offrant des garanties plus fortes de transparence et d'impartialité», a-t-il expliqué. En ultime étape, le peuple souverain aura à se prononcer sur la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dont il est la source, et dont il a été l'artisan depuis la libération du pays au fil des différentes étapes de notre histoire contemporaine», a conclu le Président Abdelaziz Bouteflika. Le Conseil des ministres a tenu dimanche une réunion sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. Selon un communiqué, le Conseil des Ministres a examiné un projet de loi relatif à la wilaya. Le Conseil des Ministres a ensuite examiné un projet de loi organique fixant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire. Le Conseil des Ministres a poursuivi ses travaux par l'examen d'un projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues. A l'issue d'un large débat, le Conseil des Ministres a décidé, à ce stade, de différer sa décision sur les trois projets de lois sus évoqués, de sorte à permettre au Gouvernement de prendre en considération toute proposition pertinente formulée lors des récentes consultations politiques, et qui, le cas échéant, aurait été omise. Le Président Abdelaziz Bouteflika a saisi cette occasion pour rappeler au Gouvernement la nécessité de poursuivre sans désemparer l'élaboration des avants projets de lois relatifs au régime électoral, aux partis politiques, aux associations et à l'information. Confirmant que tous les projets de lois liés aux réformes politiques devront être soumis au Parlement lors de sa prochaine session, le Chef de l'Etat a réitéré sa détermination à faire aboutir, à travers ces réformes législatives ainsi que la prochaine révision de la Constitution, une consolidation réelle de l'Etat de droit fondée sur une séparation bien comprise des pouvoirs, une garantie confortée des droits et des libertés individuels et collectifs, le renforcement du pluralisme démocratique et un dispositif électoral offrant des garanties plus fortes de transparence et d'impartialité.