Le système de la carte «Chifa» sera généralisé au profit de toutes les catégories des assurés sociaux à compter du 1er août 2011. C'est ce qu'a annoncé, hier, le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh. Intervenant lors d'un séminaire ayant pout thème «modernisation et meilleure prise en charge des assurés sociaux», M. Louh a indiqué que le système de la carte «Chifa», appliqué progressivement au profit de certaines catégories de la société (tels les retraités et les personnes souffrant de maladies chroniques et à faibles revenus) «sera étendu, en génénéralisant le système du tiers payant par la carte électronique, à d'autres catégories des assurés sociaux, les travailleurs salariés et non salariés, à savoir les handicapés, les étudiants universitaires et les Moudjahidine. Le ministre a affirmé, à cette occasion, que la généralisation de l'utilisation de cette garde aura «un impact positif sur les assurés sociaux», relevant, toutefois, la pression que pourrait engendrer une telle opération au niveau de certains centres payeurs. Dans ce contexte, M. Louh a invité les directeurs de la sécurité sociale et les cadres de la sécurité sociale de toutes les wilayas à mobiliser tous les moyens matériels et humains pour mener à bien cette opération et à contribuer à inculquer la culture de l'informatique au sein de la société. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), M. Moussa Benhamadi, qui a pris part au séminaire, s'est félicité de cette mesure, soulignant que la généralisation de la carte «Chifa» au profit de l'ensemble des assurés sociaux prouve que «les TIC sont au service du citoyen». En application de la stratégie élaborée par le gouvernement dans le cadre de la «E-Algérie», cette expérience peut être élargie à d'autres secteurs, a-t-il indiqué. Lancé en 2007, le système de paiement par la carte magnétique «Chifa» a constitué un facteur essentiel dans le programme de modernisation de la gestion du secteur de la sécurité sociale en Algérie. En Algérie, le système de sécurité sociale prend en charge 80% de la population, rappelle-t-on.