La nécessité d'améliorer constamment le service public, essentiellement la qualité de l'accueil des citoyens et les délais de délivrance des actes, a été mise en exergue par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors d'une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, le chef de l'Etat a souligné, lors de cette réunion tenue mercredi, «la nécessité d'améliorer constamment la qualité des prestations servies aux usagers», insistant particulièrement sur la qualité de l'accueil des citoyens et sur les délais de délivrance des différents documents administratifs. Outre l'aspect relatif au service public, il a instruit de consolider le développement national, destiné à l'amélioration du cadre et des conditions de vie des citoyens, par «l'élargissement de la concertation aux populations à travers les élus et la société civile». Au cours du processus d'adoption du projet de code de la commune, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, avait estimé que les dispositions contenues dans le projet étaient de nature à «garantir la réussite» des missions de cette collectivité locale en matière de gestion des affaires et permettre de répondre aux besoins des citoyens. Concernant les prestations de services, le ministère a arrêté un programme de modernisation des documents d'identité visant notamment la généralisation prochaine de la carte et du passeport biométriques afin de «contrecarrer les opérations de fraude et de falsification». Le premier responsable du secteur, M. Daho Ould Kablia, avait appelé lors de la réunion avec les walis, début juin, à en finir avec ce qu'il avait qualifié de «République des plantons», dans laquelle de simples agents gênent le bon fonctionnement des différents services de l'administration locale, exhortant les walis à veiller quotidiennement au bon fonctionnement des différents services administratifs notamment ceux en relation avec les citoyens. Il avait expliqué que les dysfonctionnements observés au niveau du service public avait «généré une crise de confiance» amenant «le citoyen a emprunter des voies parallèles pour obtenir des prestations» et engendrant un «développement du phénomène de la corruption».