Un des 17 marins algériens capturés le 1er janvier par des pirates somaliens dans l'océan Indien a été libéré mardi pour des considérations humanitaires, a annoncé hier le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères Amar Belani. En effet, deux marins, un Algérien et un Ukrainien, faisant partie de l'équipage du MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer en janvier dernier, ont été libérés, a indiqué, ce mercredi à l'APS, Nacereddine Mansouri, directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire. Le marin algérien, Azzedine Toudji, a été libéré en même temps qu'un autre marin de nationalité ukrainienne mardi matin pour des «considérations humanitaires», a précisé M. Mansouri. Il a souligné que les autorités algériennes ont déployé tous les moyens pour rapatrier «rapidement» le marin algérien dont «l'état de santé n'est pas inquiétant». Les deux marins sont actuellement pris en charge par la force internationale qui réprime les actes de piraterie dans les eaux territoriales somaliennes. Cette force a été créée à la faveur d'une résolution (1846) du Conseil de sécurité des Nations unies. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, avait annoncé dans la matinée la libération de deux marins du MV Blida, dont un Algérien. «Les autorités algériennes restent pleinement mobilisées pour obtenir la libération de tous nos compatriotes dans les meilleurs délais possibles», avait indiqué le porte-parole. Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Le directeur général d'IBC avait indiqué en septembre dernier que le contact avec les pirates «n'avait jamais été rompu» et que les négociations «se poursuivaient toujours», citant l'affréteur (Leadarrow) qui a mis sur pied une cellule de crise à Athènes. Le ressortissant algérien «a été transporté vers une institution hospitalière» de la région, mais son état de santé, a rassuré le porte-parole du MAE, «n'inspire pas d'inquiétude particulière».