La wilaya de Tlemcen a enregistré, ces dernières années, un développement appréciable dans divers domaines qui s'est matérialisé par la réalisation de nombreux projets socio-économiques qui ont sensiblement amélioré le cadre de vie des citoyens. Dans le rapport qu'il a présenté à l'occasion de la rencontre régionale sur le développement local, organisée samedi et dimanche sous la présidence du Conseil national économique et social (CNES), le wali de Tlemcen a notamment mis en relief les performances réalisées dans le secteur de l'habitat au titre des différents programmes de développement. La wilaya de Tlemcen a vu la construction de 41.628 logements, tous programmes confondus, dont 16.556 habitations rurales, 7.846 logements participatifs, 9.511 logements sociaux, 7.080 logements promotionnels, 500 autres du type location-vente et enfin 135 logements de fonction. Ces performances ont permis à la wilaya d'enregistrer un taux d'occupation de 5,01 personnes par logement et l'éradication de l'habitat précaire à travers toute la wilaya. Pour sa part, le secteur de l'hydraulique a bénéficié de nombreuses opérations visant la prospection de nouvelles sources d'eau souterraines et leur mobilisation pour renforcer les potentiels existants. L'eau mobilisée actuellement est stockée dans 5 barrages totalisant une capacité de 385 millions de m3. L'alimentation en eau potable des populations des wilayate de Tlemcen, Nâama et Sidi Bel-Abbés, sera par ailleurs renforcée, avec la mise en œuvre du projet d'exploitation des réserves du Chott Chergui. A cet important chantier, s'ajoutent les deux stations de dessalement, dont une est déjà opérationnelle, assurant une production totale de 400.000 m3/jour. Les efforts de la wilaya ont également porté sur la rénovation du réseau d'AEP sur une longueur totale de 800 km permettant, entre autres, de lutter contre les déperditions d'eau. Par ailleurs, ce même secteur a vu le transfert des eaux du barrage Sekkak pour alimenter les populations du groupement urbain de Tlemcen (Mansourah, Tlemcen et Chetouane) avec une quantité quotidienne de 20.000 m3. Les eaux du barrage Hammam Boughrara sont mobilisées pour assurer l'AEP de plusieurs localités, le long du couloir occidental, comme la ville frontalière de Maghnia. Le forage de Zouia, dont les eaux sont destinées au groupement de Tlemcen, assure une dotation de 14.000 m3/jour. La wilaya a connu un «bond qualitatif» depuis 2004 Le secteur des travaux publics a, quant à lui, consommé d'importants budgets qui ont permis la rénovation et la modernisation de 150 km de routes nationales, la construction d'un port de pêche à Sidi Ouchâa (Daïra de Ghazaouet), l'extension des quais du port Honaïne, en plus des grands projets dont a bénéficié la wilaya comme le tronçon de l'autoroute Est-Ouest, traversant cette collectivité locale sur une distance de 100 km et le renforcement des capacités d'accueil de l'aéroport international Messali Hadj. Le secteur de l'énergie et des mines a fait l'objet d'une attention particulière de la part des responsables locaux puisqu'il a été procédé au branchement de 30.000 foyers au réseau du gaz de ville et 5.000 autres au réseau d'électrification rurale. Le wali de Tlemcen a estimé que depuis 2004, la wilaya a connu un «bond qualitatif» passant, pour ce qui est du taux d'alimentation en gaz naturel, de 20 à 70 %. Il est prévu que ce taux atteigne les 80% avec l'achèvement des opérations en cours. Les progrès enregistrés dans d'autres secteurs constituent également les performances notables de cette wilaya. C'est le cas de l'enseignement supérieur qui a bénéficié d'un nouveau pôle universitaire doté de 9.000 places pédagogiques et de résidences totalisant 4.500 lits ou encore du secteur de l'éducation qui a vu ses capacités renforcées avec 15 nouveaux lycées, 16 nouveaux CEM et 449 nouvelles classes. La wilaya de Tlemcen a bénéficié, dans le cadre du plan quinquennal (2010-2014) d'une enveloppe globale de 237 milliards de dinars pour financer les différents projets de développement. 150 milliards de dinars sont consacrés au financement de nouveaux chantiers et le reste pour achever les projets en cours de réalisation.