La grève générale des sages-femmes prévue hier a été reportée d'une semaine pour permettre au ministère de tutelle de répondre à leurs revendications socio-professionnelles, a-t-on appris auprès de la secrétaire nationale du syndicat national des sages-femmes Mme Akila Gherouche. Cette grève à laquelle a appelé le syndicat national des sages-femmes avait pour objectif de demander au ministère de la santé la présentation du procès-verbal de la réunion que les deux parties ont tenue le 13 juin dernier à l'effet de rassurer les sages-femmes sur leur carrière professionnelle, a déclaré Mme Gherouche à l'APS. La réunion a examiné le statut des sages-femmes, le régime indemnitaire ainsi que les problèmes socio-professionnels de ce corps, a-t-elle ajouté. La secrétaire nationale a toutefois déploré «la non application», selon elle, des décisions prises lors de cette réunion relatives principalement à «l'intégration de la profession de sage-femme dans le corps médical afin de protéger les droits professionnelle de cette catégorie». Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière M. Djamel Ould Abbés, a-t-elle souligné, avait approuvé ce point précis» lors des assises nationales sur la santé tenues début 2011. Le report de la grève, a-t-elle affirmé, a été décidé à la demande du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) M. Abdelmedjid Sidi Said après avoir contacté le ministère de tutelle qui s'était dit prêt à entamer le dialogue et qui avait appelé à l'annulation de la grève. La secrétaire nationale du syndicat national des sages-femmes a appelé à prendre en charge les préoccupations de cette catégorie professionnelle, rappelant que «75% des sages-femmes n'ont bénéficié jusque-là d'aucune promotion».
