Un séminaire sur les opportunités d'investissement en Algérie dans le domaine de l'énergie a été organisé lundi à Londres par EIC, une association des opérateurs regroupant quelque 600 entreprises dont une centaine cotées en Bourse. Les opportunités d'affaires en Algérie dans le secteur de l'énergie ont été au centre de cette réunion qui a regroupé une cinquantaine d'hommes d'affaires. A cette occasion l'ambassadeur d'Algérie en Grande Bretagne, M. Amar Abba, a présenté les opportunités qu'offre le marché algérien dans le domaine de l'énergie, soulignant la complémentarité qui existe entre les économies des deux pays. Il a mis en exergue les indicateurs économiques favorables de l'Algérie, les réserves de change, un taux de croissance économique entre 3,5 et 4%, des ressources naturelles abondantes, un marché de 35 millions d'habitants ainsi qu'une main d'œuvre qualifiée. M. Abba a également invité les compagnies du Royaume Uni à prendre part au plan quinquennal de développement économique de 2010-2014. «L'économie algérienne dépend dans une grande mesure des hydrocarbures, nous avons besoin de la diversifier et c'est dans ce contexte que les Britanniques peuvent intervenir», a-t-il affirmé. De son côté M. Michael Thomas, directeur du Conseil d'affaires algéro-britannique, a déclaré que cette rencontre était une opportunité pour les businessmen de «se réveiller» au marché algérien. «Nous n'avons aucune excuse, les compagnies britanniques doivent prendre en considération un marche qui se développe bien», a-t-il dit. Les compagnies Petrofac et Suez ont présenté des exposés sur leurs activités en Algérie, mettant en relief «un marche présentant des potentialités énormes à l'avenir». Pour M. Hakim Derbouche, expert représentant Oxford Institute of energy, studies, «le marche algérien de l'énergie a beaucoup d'atouts, avec de nombreuses opportunités surtout dans cette conjoncture de crise économique (…) il a aussi un atout de stabilité politique très recherchée par les Britanniques en plus de l'intérêt économique qu'il représente». Pour cet expert, la présence de nombreux professionnels à cette rencontre, le foisonnement de questions posées traduit l'intérêt porté à l'Algérie.