Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi a dé-claré mercredi à Doha que l'Algérie est en train d'examiner toutes les options possibles pour la réunion de l'Opep, prévue le 14 décembre sans se prononcer sur la position qu'elle allait défendre la semaine prochaine à Vienne. «Nous sommes en train d'étudier toutes les options et nous allons exprimer notre position la semaine prochaine», a déclaré M. Yousfi à la presse en marge de la session ministérielle animée par l'Algérie lors Congrès mondial du pétrole. Le ministre répondait à une question sur la position que va défendre l'Algérie lors de cette réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «Nous allons voir la semaine prochaine. Lors de cette réunion nous allons analyser la situation (du marché pétrolier) et nous allons prendre la décision après les consultations», a-t-il répondu à une autre question sur un probable maintien de la production de l'organisation pétrolière. L'examen du marché pétrolier international notamment l'offre et la demande et le retour de la production de la Libye sur ce marché figurent au menu de l'Opep qui assure quelque 40% de la production mondiale de pétrole brut. M. Yousfi a précisé à l'APS que l'Algérie suivait de très près l'évolution de la crise de la dette souveraine européenne qui pourrait se répercuter sur la demande pétrolière, estimant toutefois qu'elle commençait à être résolue. Il a noté que le marché pétrolier «est équilibré», laissant entendre que l'Algérie ne va pas défendre une hausse de la production lors de cette réunion. «Les craintes sur l'approvisionnement mondial de pétrole, accentuées par les évènements du Printemps arabe, ne sont pas fondées», a pour sa part affirmé le secrétaire général de l'Opep, Abedellah Salem El Badri lors d'un point de presse tenu aussi en marge de ce Congrès. M. Al Badri a dit avoir envoyé «des messages rassurants aux pays consommateurs en leur expliquant que ces craintes ne sont pas basées sur des données fiables». La Libye est le seul pays pétrolier dans la région secoué par ces événements et dont la production devrait toutefois reprendre en fin du premier semestre 2012 à 1,58 million de barils jour, a-t-il ajouté.