Le Québec donnera un coup de main à l'Algérie pour mieux se prémunir contre les changements climatiques. C'est ce que révèle le quotidien québécois «La Presse» par la plume de Jocelyne Richer. En effet, à Los Angeles, où il participe à une conférence internationale sur les changements climatiques, le Premier ministre québécois, Jean Charest, a déclaré, ce vendredi, que le Québec a choisi l'Algérie comme pays partenaire, dans le cadre d'un programme parrainé par l'ONU, à travers le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement). Pour rappel, ladite conférence internationale vise à tisser des liens entre les Etats, régions ou provinces qui luttent activement contre les changements climatiques. Des leaders de quelque 70 pays y sont représentés. Aussi, le Premier ministre québécois avait déjà annoncé, en juin dernier, à Bruxelles, que le Québec allait se joindre à cette initiative qui vise, d'ici 2013, à prêter main-forte, en termes de partage d'expertise, à un pays en développement qui cherche à lutter contre les gaz à effet de serre (GES), mais il restait à choisir le pays à aider. C'est fait ; ce sera l'Algérie. Cette décision a été prise après les entretiens, en marge de la conférence, avec le ministre de l'Environnement, Chérif Rahmani, ainsi que le Gouverneur de la Californie et président de la deuxième Governors' Global Climate Summit, Arnold Schwarzenegger. Il faut dire que l'Algérie ainsi que les autres pays du Mahgreb font partie de ceux qui sont jugés, par les experts, particulièrement vulnérables à une hausse de la température mondiale, pouvant entraîner diverses catastrophes dont la désertification.