L'institut national de néphrologie de Blida sera livré dans le courant de l'année, a assuré dimanche le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. «Cet institut, dont les gros œuvres sont en voie d'achèvement, sera doté d'équipements des plus modernes», a indiqué le ministre lors de l'inspection de cette infrastructure, dont la première pierre a été posée en 2006 par le président de la République. Doté d'une enveloppe de trois milliards de dinars, «le projet sera, à sa concrétisation, un Institut de référence à l'échelle africaine en matière d'opérations chirurgicales néphrologiques, d'hémodialyse, de transplantation d'organes (reins) et aura également la vocation d'un Centre de recherche scientifique dans le domaine», a indiqué M. Ould Abbès. Le ministre a insisté sur l'entretien et la préservation de cet acquis qui équivaut, a-t-il dit, «à un centre hospitalo-universitaire appelé à former des spécialistes en néphrologie, des infirmiers et des gestionnaires». Le projet est implanté sur une emprise de 18000 m2. Lors de sa visite au CHU Franz-Fanon, le ministre a fait état du renforcement de cet établissement de santé par un service de traumatologie, en remplacement de l'unité M'hamed-Yazid en état de «vétusté». Au niveau du pavillon des urgences de cet hôpital, dont les travaux sont en voie de finalisation, M. Ould Abbès a donné son accord pour son équipement, assurant que «l'agent destiné à cet effet est disponible». Dans un entretien avec le personnel médical de ce CHU, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de relancer les interventions neurochirurgicales et les radiothérapies, en arrêt depuis plus de deux années. «Une forte demande est enregistrée sur ce mode de traitement de radiothérapie», a-t-il indiqué, faisant état d'une liste d'attente de 120 malades. Il est question également de réaliser, à Blida, un Complexe mère-enfant pour la prise en charge des problèmes de maternité. Enfin, le ministre a mis à profit sa visite pour réitérer la détermination de son département quant à la résorption, à l'échelle nationale et d'une manière «définitive», du problème de pénurie de médicaments durant l'année en cours, et ce, a-t-il dit, «après l'assainissement des dettes de la Pharmacie centrale et dans l'attente des résultats de l'enquête, en cours, sur les surfacturations enregistrées dans le secteur».