La directrice générale de l'Unesco, Mme Irina Bokova, a exprimé lundi à Alger le soutien de son organisation aux réformes engagées par l'Algérie dans tous les domaines. «Nous allons tout mettre en oeuvre pour accompagner l'Algérie dans les réformes qu'elle a initiées», a indiqué Mme Bokova dans une allocution devant les cadres de l'université d'Alger 1. Elle a exprimé le souhait que «l'Algérie poursuivra ces réformes en vue de produire une société plus équilibrée, plus prospère dans le respect des droits de l'homme et de l'égalité homme-femme». Dans ce contexte, elle a salué la décision «importante» relative à la représentation de la femme aux assemblées élues à hauteur de 30%. Evoquant la liberté de la presse, Mme Bokova a indiqué que «l'Algérie dispose de journalistes très dynamiques, actifs et libres dans leur expression», affirmant que la nouvelle loi sur l'information en Algérie «accorde de nouvelles libertés». Sur le plan culturel, Mme Bokova, qui considère l'histoire de l'Algérie comme «un trésor à préserver», a mis en exergue les potentiels touristiques et civilisationels de ce pays, indiquant qu'il comporte certains des plus beaux sites archéologiques de la période romaine, tels que Djemila, Tipasa et Timgad. Auparavant, Mme Bokova avait été distinguée du titre de Docteur Honoris Causa dans les sciences humaines par l'université d'Alger 1 pour ses efforts visant à renforcer et promouvoir la préservation du patrimoine mondial et pour ses éminents travaux dans les domaines de la politique, de l'éducation, de la culture et de la science. Un «modèle démocratique inclusif» L'Algérie a donné l'exemple d'un «modèle démocratique inclusif», avait déclaré dimanche soir Mme lrina Bokova, directrice générale de I'Unesco, en visite de travail de trois jours en Algérie. Dans une allocution prononcée lors d'un dîner officiel offert en son honneur à Djenane El-Mithaq par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, en présence du ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, de l'ambassadeur d'Algérie à Paris, M. Missoum Sbih et du secrétaire général de la Commission nationale pour l'Unesco, le Pr Noureddine Toualbi, Mme Bokova a affirmé que «ce bon exemple pour beaucoup d'autres pays permet de tourner les pages tragiques». «Il est, a-t-elle poursuivi, l'expression d'une volonté de se réformer et de se moderniser pour réaliser la dignité humaine et la justice sociale en s'appuyant sur la culture en tant qu'instrument fort de l'inclusion sociale». La directrice générale de l'Unesco a, en outre, souligné que la récente réélection, pour la troisième fois, de l'Algérie au sein du conseil exécutif de l'Unesco est une «marque de confiance absolue», tout en saluant les efforts entrepris pour la préservation et la réhabilitation du patrimoine historique algérien et les «excellentes» relations entre l'Unesco et les autorités algériennes.