Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, et président de l'Association France- Algérie, a salué jeudi la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, soulignant qu' avec sa disparition, l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance «. « Au nom de l'Association France Algérie, je salue la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne. Avec lui, l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance qui a combattu le colonialisme, insupportable au peuple algérien, dont notre pays n'avait pas su se départir», a écrit M. Chevènement dans un communiqué remis à l'APS. Rappelant qu' «au lendemain des terribles épreuves de la guerre, il a dû affronter, dès 1962, les taches immenses de la construction d'un Etat « M. Chevènement a souligné qu'il « a su en 1964, renouveler les liens de coopération de son pays avec la France». « Ahmed Ben Bella incarne, aux yeux des peuples du Tiers Monde, l'émancipation des jeunes nations au milieu du XXe siècle. Celle de l'Algérie a été, dans le monde entier, un moment de la conscience humaine «, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'Association France Algérie « partage l'émotion du peuple algérien devant la disparition de cette figure si décisive de son Histoire». Ahmed Ben Bella, le premier président de l'Algérie indépendante, est décédé mercredi à Alger à l'âge de 96 ans. Il présidait, depuis 2007, le Groupe des sages de l'Union africaine. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a décrété un deuil national de huit (8) jours à compter de mercredi sur l'ensemble du territoire national.