Saisissant leur présence à la 11ème édition de la foire in-ternationale d'Oran, une délégation d'opérateurs économiques marocains était, en ce jeudi matin, à la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie. Accompagnés du vice-consul du Maroc à Oran, ces opérateurs ont eu à rencontrer leurs homologues algériens pour une éventuelle évaluation des contacts et des échanges commerciaux entre les deux pays. Il est à rappeler qu'une douzaine d'opérateurs économiques, notamment du secteur de l'artisanat et de l'industrie, sont présents à la foire internationale d'Oran sur une superficie totale de 300 m2. Pour revenir à la rencontre du jeudi, le chef de la délégation marocaine, en l'occurrence Belkacem Boutayeb, expert consultant, devait dire devant l'assistance, que «nous sommes venus pour essayer de voir comment nous pouvons conjuguer nos efforts et nos intelligences». Et de renchérir «nous pouvons également programmer d'autres actions en dehors des Salons et foires». Le même orateur devait affirmer que les relations entre l'Algérie et le Maroc ne sont pas idylliques et les opérateurs des deux pays ne sont pas des anges. Après une brève présentation des opérateurs des deux pays, chacun dans son domaine d'activité, un point important devait amorcer les débats. En effet, des opérateurs algériens de différents secteurs d'activités, ont mis l'accent sur un problème qu'ils rencontrent lors d'une opération d'exportation vers le Maroc. Et de dire «à quoi sert la ZALE puisque quand nous exportons vers le Maroc, les droits de douane ne sont pas appliqués tels que préconisés par la ZALE». Sur ce point, les Marocains ont tenu à expliquer qu'il s'agit d'un problème de la liste négative et des certificats d'origine signés à la légère». Toujours concernant la ZALE, les opérateurs économiques des deux pays ont soulevé le problème de certains opérateurs qui importent des produits de l'Asie et qui les exportent comme étant des produits fabriqués dans leur pays.