Le 07 novembre 2009, les gendarmes des brigades de Bouzadjar, Terga et Oulhassa de la wilaya d'Aïn Témouchent, effectuant une opération de lutte contre le banditisme, ont découvert trois sacs renfermant une quantité totale de 61 kg de kif traité. La marchandise prohibée était rejetée par les vagues respectivement aux plages-Sebeat, commune de Bouzedjar, El-Khamsa, commune de Terga et El-Ouardania, commune de Oulhaça Gheraba». Les 61 kilogrammes de kif traité ont été récupérés par les gendarmes relevant d'AïnTémouchent, selon un communiqué de la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte sur cette affaire. Soulignons que les plus grandes quantités de kif rejetées par la mer ont été enregistrées dans la même wilaya. En avril de cette année, un total de 5,1 quintaux de kif traité a été rejeté par la mer -dont 4,8 sur la plage de Sassel- à quelques encablures de Sbiat, là où avait échoué le semi-rigide qui portait une cargaison de 26 quintaux de résine de cannabis. Cette prise a fait que le taux de saisies enregistrées durant le premier semestre de l'année 2009 constitue un record par rapport aux années précédentes. L'Algérie est connue pour être un pays de transit, mais il se trouve que 26% des drogues qui passent par notre pays y restent. Rappelons que suite à ces prises en mer, les services de sécurité ont intensifié le contrôle de la côte. Les gendarmes s'y sont mis avec les gardes-côtes et l'armée. Des équipes spéciales sillonnent les côtes de l'Oranie, le passage obligé des narcotrafiquants qui acheminent en mer le kif à partir du Maroc. Selon la Gendarmerie nationale, toutes ces quantités rejetées par la mer sont un indice sur l'efficacité des services de sécurité en mer. En fait, les narcotrafiquants jettent le kif en mer, lorsqu'ils se sentent menacés par la présence, dans les parages, de patrouille des gardes-côtes.