Le centre universitaire d'Ain Temouchent a procédé, au titre de l'année universitaire 2012/2013, à l'ouverture de dix (10) masters au profit de ses étudiants détenteurs de la licence, a-t-on appris de son directeur. Les masters ouverts correspondent non seulement aux besoins du marché du travail, mais également aux vœux des étudiants selon les moyennes obtenues durant les études de licence, a souligné M. Abdelmalek Bekkouche, ajoutant que pour certains parcours, la totalité des étudiants ont vu leurs premiers choix exaucés. Le nombre d'étudiants exigé pour ouvrir un master est de plus de quinze (15), a ajouté le responsable du centre, indiquant que les masters ouverts sont au nombre de six pour les sciences et technologie (ST), deux pour le français et deux pour l'économie. Pour les ST, le génie civil vient en tête avec deux masters dont les travaux publics, suivi de l'électrotechnique, l'hydraulique, l'électronique médicale et la mécanique. Méconnu des étudiants, le onzième master habilité, celui du génie maritime n'a pas été choisi. Il a été différé à l'année universitaire 2013/2014, a signalé M. Abdelmalek Bekkouche. Cet établissement, qui dispense des études selon le système LMD (licence-master-doctorat), a habilité, pour cette année universitaire 2012/2013, neuf licences et 11 masters, notamment le français des affaires, le génie maritime, l'électronique médicale et la sémantique en arabe. En prévision de cette rentrée, le centre universitaire d'Ain Temouchent a recruté 37 enseignants universitaires qui porteront l'effectif d'encadrement pédagogique à 168 enseignants dont 30 % ont le grade de professeur ou un rang magistral. Ces derniers encadrent environ 5.000 étudiants inscrits dont 1.700 nouveaux bacheliers qui pourront, également, compter sur trois nouveaux domaines d'enseignement universitaires ouverts à Ain Temouchent. Il s'agit des sciences de la matière, de l'anglais, du droit et de la mathématique informatique. Ceux-ci porteront à sept les options enseignées au centre sur les 12 habilités par le ministère de tutelle, a-t-on ajouté.