Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), M. Salah Souileh a affirmé mardi à Alger qu'il prévoyait l'ouverture de plus de la moitié des commerces durant les deux jours de l'Aid, suite à la nouvelle instruction relative à l'organisation des permanences durant les jours fériés. M. Souileh a indiqué, lors d'une conférence de presse, que les bureaux de wilaya s'attelaient, en coordination avec les directions du commerce et les walis délégués, à établir les listes des commerçants de permanence durant les jours de l'Aid, pour davantage de sérieux et afin d'éviter la flambée des prix de certains produits de large consommation, comme ce fut le cas lors des dernières fêtes de l'Aid. Il a rappelé à cet effet que les commerçants qui ne respecteront pas l'instruction émise par les ministères du Commerce et de l'Intérieur seront exposés à des sanctions dont la fermeture de leurs commerces durant 30 jours ou à des amendes». La liste de commerçants devant assurer des permanences sera établie au niveau des communes en vue d'assurer la disponibilité des produits de large consommation durant les deux jours de l'Aid, en particulier les boulangeries, l'alimentation générale, les fruits et légumes, les pharmacies et les unités de production (semoule, lait et eaux minérales), outre les stations services, a souligné M. Souileh. Le nombre de boulangeries en Algérie s'élève à 21.000 et non à 14.000, car il y a 5.000 boulangers qui exercent avec une carte d'artisan et non avec un registre de commerce, a-t-il précisé, soulignant que 220 communes à travers le pays n'ont pas de boulangeries. Par ailleurs, le SG de l'UGCAA a affirmé que les prix des fruits et légumes font l'objet de spéculation, car ils ne sont pas fixés par une loi. L'Union a proposé le plafonnement des prix de certains fruits et légumes et la fixation de la marge de bénéfice du commerçant, d'autant que ces aliments sont produits localement, a-t-il dit. Concernant la flambée des prix des moutons, qui, selon lui, ont enregistré une baisse par rapport aux jours précédents, M. Souileh a estimé que l'absence de marchés pour la vente de bétails reste la principale raison de cette hausse, soulignant qu'Alger, à elle seule, nécessite quatre marchés de ce type.