Sur trois (3) millions de logements assurables en Algérie, 5 à 6% seulement sont assurés contre les effets des catastrophes naturelles (assurance CAT-NAT), a indiqué mercredi à Alger le président de l'Union des assureurs et réassureurs (UAR), Amara Latrous . M. Latrous, qui intervenait lors d'un séminaire sur les assurances des particuliers, a tout de même constaté «une accélération des souscriptions à la CAT-NAT durant les deux dernières années». En 2004, une année après le séisme de Boumerdès (est d'Alger) et trois ans après les inondations de Bab El Oued (Alger), deux catastrophes naturelles ayant coûté cher à la population mais aussi à l'Etat, l'assurance CAT-NAT avait été rendue obligatoire. Avec un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas les 2 milliards de DA, la CAT-NAT a affiché un léger recul, de 1%, durant le premier semestre de 2012, selon le Conseil national des assurances (CNA). Elle représente 6% de la production de la branche IRD (Incendie et risques divers). Lors de leurs interventions durant cette rencontre, les participants ont insisté sur le développement du marché porteur des assurances des particuliers, qui ne représente actuellement que 15% du chiffre d'affaires du secteur des assurances. La CAT-Nat a été introduite pour la première fois en Algérie par la loi sur les assurances de 1980 dans le cadre du contrat «incendie». L'ordonnance 95-07 a ensuite élargi la possibilité de couvrir les risques de catastrophes naturelles à l'ensemble des contrats d'assurance «dommages». Outre les habitations, la CAT-NAT ne couvre actuellement que moins de 10% de la totalité des installations industrielles et commerciales assurables en Algérie, révèle-t-on lors de ce symposium.