Les participants à l'atelier national de formation en matière de rédaction des brevets d'invention ont abordé à Bou Ismail (Tipasa) divers sujets liés notamment aux moyens d'insuffler une nouvelle dynamique d'innovation en Algérie et son rôle dans le transfert technologique. Les participants à cet atelier, dont la clôture est prévue jeudi après quatre (4) jours de travaux, se sont penchés en outre sur les techniques de rédaction des brevets d'invention dans les domaines de la nanotechnologie, leurs différentes applications et le rôle qui leur est dévolu dans l'avenir de l'économie des pays en développement. Organisé à l'initiative de l'Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) dans le cadre de la coopération avec l'Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI), cet atelier de formation à permis également aux participants d'examiner d'autres aspects techniques et légaux de la rédaction de la demande du brevet d'invention auprès d'organismes nationaux ou internationaux, conformément aux conventions de coopération mondiales existantes en la matière. L'encadrement de cette première manifestation du genre, abritée par l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail, est assuré par le président de la section d'innovation et de transfert technologique de l'OMPI, Dr. Ali Djazairi, qui est assisté dans sa tâche par des experts nationaux et étrangers de cette organisation onusienne, dont le siège se trouve à Genève. Des étudiants de nombre d'écoles nationales, dont l'Ecole nationale polytechnique, avaient rejoint, au troisième jour de cette manifestation, cet atelier de formation, où ils ont eu l'opportunité de rencontrer des experts algériens et étrangers, et de s'informer de près des dernières techniques mondiales en matière de rédaction du brevet d'invention, et de son intérêt économique. Selon les organisateurs, la clôture, jeudi, de cette session de formation à laquelle prennent part les représentants de 35 universités et laboratoires de recherche et les représentants de 17 entreprises économiques publiques et privées, sera marquée par la remise de diplômes aux 55 professeurs et chercheurs algériens participants. Le directeur général de l'Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique, M. Tayebi Mohamed, avait plaidé, à l'ouverture, dimanche dernier, de cet atelier pour «l'association de tous les partenaires actifs dans l'acte de l'innovation, soit les universités, les laboratoires scientifiques, les entreprises économiques et les organismes officiels à la concrétisation de l'objectif de développement et diffusion de la culture du brevet d'invention chez le chercheur algérien». Cet atelier de formation, parrainé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est inscrit au titre de l' «importance» accordée par l'ANVREDET à la «valorisation et la promotion de la propriété intellectuelle» dans le cadre «d'une stratégie nationale œuvrant au renforcement et encouragement du sens de l'innovation chez le chercheur algérien», ont assuré, par ailleurs les organisateurs.