Une vingtaine de représentants de services vétérinaires de pays africains sont en formation depuis le 26 novembre dernier au centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa. Cette session de formation, sur le « transfert embryonnaire chez les bovins «, regroupe des responsables des services vétérinaires et d'agents de développement de pays d'Afrique de l'Ouest et de l'Est, en l'occurrence le Cameroun, Burkina Faso, Djibouti, Guinée-Conakry, République centre africaine, Sénégal, Burundi et Niger. Initiée par le ministère de l'Agriculture et du développement rural, avec le concours du Centre national d'insémination artificielle et d'amélioration génétique (Cniaag), cette session de formation est la troisième du genre, organisée dans la cadre d'un programme de coopération dans divers domaines agricoles, parrainée par le Fonds arabe d'assistance technique aux pays africains, organisme dépendant de la Ligue arabe. Deux sessions de formation, l'une portant sur l'insémination artificielle et, l'autre, sur la gestion technique et économique des exploitations agricoles, avaient été organisées, en 2011, au profit de cadres africains de plusieurs pays du continent. Les participants à cette troisième session, qui se poursuivra jusqu'au 6 décembre courant, vont s'imprégner de l'expérience algérienne dans le domaine de l'amélioration génétique, à travers les travaux réalisés par le Cniaag, et du niveau d'intégration des procédés de transfert embryonnaire au sein de la filière de reproduction animalière. Un programme de visite au niveau des fermes d'élevage de la région, utilisant cette technique de reproduction, a été élaboré par les organisateurs pour mieux mettre en relief les résultats obtenus sur le terrain, grâce à l'introduction de cette technique et ses implications sur le plan économique, ont-ils affirmé.