Une vingtaine de cadres venant de pays francophones, à savoir le Gabon, le Sénégal, le Cameroun, le Mali, le Congo, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso, sont présents au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa où ils vont suivre pendant 2 semaines, à compter d'hier, une formation en insémination artificielle. Organisée sous la houlette de la direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisation du ministère de l'Agriculture et du développement rural, la formation fait suite à une convention signée entre le CFVA et le Fonds arabe d'assistance technique aux pays africains dépendant de la Ligue arabe. Encadrée par des techniciens du Centre national d'insémination artificielle et d'amélioration génétique (Cniaag) et des enseignants du CFVA, la formation comporte un contenu théorique et un volet pratique portant sur des applications qui se dérouleront au niveau de certaines fermes d'élevage bovin situées dans la wilaya de Médéa et dans la Mitidja. Le programme théorique tel que déroulé par la direction du centre a prévu des cours relatifs à la technologie de la production de semence congelée bovine, aux besoins alimentaires de la reproduction, à la physiologie de la reproduction, à la décongélation de la semence et le montage du pistolet d'insémination artificielle, etc. En ce qui concerne le côté pratique, les stagiaires se rendront à l'abattoir de Médéa et dans la ferme-pilote Dhaouia à Ouamri (Médéa) et effectueront des visites techniques à certaines exploitations agricoles privées situées à Sidi Rached et Hattatba (Tipasa) et à la ferme privée Ezraimi (Blida). Les stagiaires seront reçus par les équipes techniques du Cniaag et de l'Institut de l'élevage à Birtouta et sont également conviés à effectuer des visites de découverte des sites et zones touristiques de la région algéroise afin de leur permettre d'apprécier la beauté de la capitale et ses environs. La direction du centre a pour projet de mettre à profit son infrastructure et son encadrement en vue de saisir toutes les opportunités en rapport avec ses domaines spécifiques de formation et de vulgarisation agricoles et de promouvoir des échanges de partenariat avec les établissements qui ont des vocations similaires aussi bien nationaux qu'étrangers.