Les travaux du 10è Congrès de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA) débuteront aujourd'hui à Alger sous le thème «Panafricanisme, le développement économique et la transformation de l'Afrique», a indiqué mardi l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Des syndicalistes de différents pays africains prendront part aux travaux du congrès, a précisé l'UGTA dans un communiqué. L'OUSA a été créée en 1973 à Addis-Abeba, avec plusieurs objectifs, dont la coordination des actions de ses affiliées à travers l'Afrique, la réalisation de l'unité syndicale aux niveaux continental et national, et également oeuvrer pour l'unité et l'intégration économique africaine. Elle oeuvre, en outre, à représenter et défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs et syndicats africains dans les organisations régionales et internationales, et à promouvoir, renforcer et défendre les droits syndicaux et autres droits humains. Par ailleurs l'organisation mènent différentes activités en matière d'éducation, de formation et de recherche, comme elle participe à d'autres activités dans différents domaines, telles que la défense et la promotion des droits syndicaux, la sécurité, la santé et l'environnement professionnels, la lutte contre le SIDA, la promotion du dialogue social, ainsi que la prévention et la résolution des conflits, et la reconstruction post-conflit. L'OUSA, rappelle-t-on, avait tenu la 33e session de son Conseil général à Alger en 2010, sous le thème: «Le dialogue social... l'expérience algérienne», ayant vu la participation de quelque 400 personnes représentants 85 organisations syndicales, dont 60 syndicats du continent. Les participants à cette 33ème session avaient alors souligné au terme de leurs travaux que l'expérience algérienne était un «exemple à suivre et à vulgariser». Dans la Déclaration d'Alger, le Conseil général de l'OUSA avait salué la «volonté exprimée par les travailleurs africains et de leurs organisations syndicales de renforcer leur unité et leur solidarité pour relever les défis de nature politique et socio-économique, en privilégiant le dialogue social, le tripartisme, la promotion du genre et de l'emploi des jeunes et l'inclusion de la diaspora dans les politiques de développement».