Il ya des élus dans des APC qui passent leur temps à se lamenter- n'ayant pas les moyens financiers pour gérer, d'autres puisent dans les ressources et patrimoine de leur commune pour renflouer ses caisses, à l'exemple des élus de la commune Sidi Chahmi. Ils en sont l'exemple. En fait, n'ayant bénéficié que d'un budget de 40 milliards pour l'année en cours, les responsables de cette commune ont procédé au lancement d'une opération de grande envergure de recouvrement fiscal. Ils ont mis à la disposition des éléments du service des Impôts de leur commune -un véhicule pour sillonner la zone d'activité- qui regroupe une quarantaine d'opérateurs. Cette zone industrielle relevant de la commune regroupe 200 investisseurs. « Grâce à cette brigade mobile de recouvrement fiscal, la commune de Sidi Chahmi se retrouve avec un budget de 67 milliards de centimes pour l'année en cours» a avancé fièrement M. Kacha Saïd, le maire de cette commune. Sidi Chahmi est une des plus importantes communes de la wilaya d'Oran- de part le nombre de ses habitants- qui est de l'ordre de 293.101 habitants. Un nombre qui a quadruplé durant la décennie noire. Il a davantage augmenté -suite à la réception de nouveaux programmes habitacles- à Hai El Sabah. Ce quartier que beaucoup pensent qu'il fait partie de la ville d'Oran (ou au plus de la commune de Bir El Djir) est un des secteurs de Sidi Chahmi. Cette commune compte sept secteurs, à savoir : le chef-lieu Sidi Chahmi, Hai El Nedjma (ex-Chteibo), Sidi Maarouf, Hai El Emir Abdelkader (ex-Saint Rémy), Hassi Labiod, Bouamama et Hai El Sabah. Chteibo enregistre la plus importante concentration d'habitants. Elle compte 51.094 habitants. Il faut savoir -que depuis son intégration au groupement d'Oran-, la commune de Sidi Chahmi est en pleine mutation. Des projets d'envergure y sont inscrits. Les habitants assistent à de grands changements dans leur commune. Des changements qu'ils ont attendus des années durant- et pour lesquels- ils n'ont pas cessé d'interpeler les autorités locales et de wilaya. Ils ont toujours postulé pour un meilleur cadre de vie ; pour la création de structures d'accompagnement, l'installation des réseaux AEP et assainissement. Enfin, tout ce qui est nécessaire pour une vie moderne, surtout décente. Une vie à laquelle espère tout citoyen. « Sidi Chahmi devrait être une commune et non un grand douar où la vie est difficile» disent les habitants qui relèvent que des efforts ont été faits- et que jamais cette commune n'a enregistré-la concrétisation d'autant de projets que ces dernières années. Du moins, c'est ce que disent les habitants du chef-lieu de la commune de Sidi Chahmi. Egalement ceux de Hai El Emir Abdelkader (ex- Saint Rémy) et de Bouamama. Quant aux habitants de Hai El Nedjma (ex-Chteibo), ceux de Sidi Maarouf et Labiod, ils continuent à parler d'exclusions- même si les plus importants projets retenus pour cette commune- profitent à ces localités. Des projets de voirie, de réalisation de réseaux, de création d'établissements scolaires, de structures sportives et éducatives et de centre de santé y sont inscrits. La majorité de ces projets est en cours de réalisation. Chteibo, la bombe à retardement « Chteibo abrite des familles issues des 48 wilayas du pays» nous dira-t-on. Cette localité a enregistré un grand exode durant la décennie noire. Des familles s'y sont installées. Certaines, de façon illicite- en prenant possession d'une parcelle de terre -et en érigeant une maison en briques, d'autres en achetant une maison déjà construite suite à la création de lotissements, sans pour autant être en possession du moindre document administratif. Chteibo a toujours ressemblé à un grand bidonville dépourvu de tous les réseaux. « C'est sur une bombe à retardement que nous vivons. Chaque habitation de cette localité contient une fosse sceptique, parfois deux. De ce fait, le sous-sol est rongé par les eaux usées qui débordent continuellement et empestent notre atmosphère. Cette situation nous expose à tous les dangers potentiels» disent les habitants. L'actuel APC, ne procédant pas les moyens nécessaires pour inscrire un projet d'une telle envergure, en a fait sa requête principale auprès de la tutelle ; auprès des services de wilaya. Et même à haut niveau, au ministère de l'Hydraulique. Le maire de Sidi Chahmi, M. Kacha Saïd, a défendu ce projet -qu'il a toujours qualifié de sa première préoccupation- puisqu'il s'agit d'un problème relatif à la santé et au bien-être des habitants de Chteibo, ceux qui l'on élu en force, qui ont eu confiance en lui et en l'équipe des indépendants qu'il a eu à présider. La requête de ce maire a été inscrite au plus haut niveau. Elle a eu un écho favorable, car le projet de réalisation d'un réseau des eaux usées dans la localité de Nedjma (ex-Chteibo) a été retenu par la commission d'arbitrage au niveau du ministère des Finances, selon le chef de service de l'assainissement à la direction de l'Hydraulique de la wilaya d'Oran. Ce projet de 800 millions de dinars, inscrit dans le cadre du programme quinquennal 2009-2014, permettra à cette agglomération de disposer d'un réseau d'évacuation des eaux usées. Chteibo : 130 milliards pour le secteur de l'hydraulique
Le projet porte sur la pose de 70 km de conduites ainsi que la réalisation de trois stations de levage. En 2005, des stations de pompage des eaux usées ont été réalisées dans plusieurs zones de Chteibo. Cette dernière est, précisons-le, constituée de 7 zones. Ce projet a coûté 10 milliards de centimes. Pour la même localité, un autre projet- et pas des moindres- est en en cours de finalisation. Il s'agit de la réalisation du réseau d'eau potable. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, 3.100 compteurs ont été installés dans cette localité dont les robinets étaient toujours à sec.Les habitants de Chteibo s'alimentaient en eau potable auprès des colporteurs. 40 milliards de centimes ont été consacrés pour la réalisation du réseau AEP. Ceci dit, 130 milliards de centimes est le montant de l'enveloppe consacrée au secteur de l'hydraulique, dans la localité Chteibo. L'absence du gaz est un autre problème pour les habitants d'El Nedjma. Cette dernière ne luit pas tellement. Elle est même encrassée par la poussière de ses routes (en réalité des pistes) -qui deviennent marécageuses- en temps pluvieux. A ce propos, le maire fera savoir que le raccordement des foyers au gaz de ville sera bientôt lancé. Les entreprises ont été désignées. A propos des routes, il conviendra qu'elles sont dans un état lamentable, que leur réhabilitation ne peut-être entamée avant la fin de la réalisation de tous les réseaux. Selon les déclarations des responsables de cette commune, notamment le chef de la Daïra d'Es-Sénia, en 2010, Chteibo sera dotée de tous les réseaux : le réseau assainissement, AEP et celui du gaz de ville. En 2010, si ces projets seraient effectivement concrétisés, vivre à Chteibo ne sera plus ce calvaire auquel faisaient allusion les habitants. Des habitants qui soutiennent que le marché de la ferraille et des matériaux de constructions qui fait la renommée de Chteibo est source de désagréments. Ce marché ternit l'image de cette localité. Il se trouve n'être d'aucune rentabilité pour la commune. En fait, on saura que pratiquement, la majorité de ceux qui activent dans ce marché -le font de manière sont illicite- en dépit du fait qu'ils occupent de grands espaces et sont connus de tous. Ce marché, selon des indiscrétions, est une zone de recel. Les voleurs de déchets ferreux y écoulent leurs marchandises. Des réunions périodiques entre APC, associations et comités de quartiers Le maire de Sidi Chahmi, M. Kacha Saïd, a instauré depuis l'élection de l'APC qu'il préside -des rencontres périodiques avec les représentants des comités de quartiers et associations -représentant les sept secteurs de la commune. Lors de ces réunions, les problèmes des citoyens sont soumis à l'APC. De même, les comités de quartiers présentent à l'APC une liste de certains projets qu'ils aimeraient voire réalisés pour le bien-être des citoyens. L'APC de Sidi Chahmi a innové en présentant son bilan après une année de gestion de la commune. Elle a organisé une rencontre avec les représentants des comités de quartiers et associations, elle leur a présenté son bilan pour l'année écoulée. En 2008, l'APC a accordé la priorité au secteur de l'hydraulique. En effet, selon le bilan présenté, 27 opérations ont été effectuées dans ce secteur. L'on notera entre autres -la réalisation de digues pour les eaux pluviales- dans les zones inondables au chef-lieu de cette commune, à Hassi Labiod et à Sidi Maarouf. Il y a eu aussi la réalisation de déversoirs des eaux usées et de réseaux d'assainissements dans les localités suscitées, et dans une partie de Chteibo et à Hai El Sabah. Pour l'année en cours, d'autres projets du secteur de l'hydraulique ont été inscrits. Certains ont été finalisés : la création d'avaloirs à Chteibo, un réseau d'évacuation des eaux pluviales à Hai El Sabah et Hai El Emir Abdelkader. Toutes ces réalisations ont fait que durant les dernières intempéries, la commune de Sidi Chahmi- pourtant considérée comme une zone inondable- n'a pas connue de problème de stagnation des eaux pluviales. De nouvelles structures de santé et d'établissements scolaires Disposant de 30 écoles, l'APC a effectué des travaux de réhabilitation dans la majorité de ces établissements. Cette commune compte 3 lycées et 7 CEM. Révolu le temps où les enfants allaient d'une localité à l'autre. Pour le cycle moyen, actuellement, tous les secteurs de cette commune disposent d'un CEM, à l'exception de Bouamama dont le nombre d'élèves est dérisoire. La réalisation de nouveaux lycées est en cours d'étude. Le dernier en date est celui de Hai El Sabah. Pour ce qui est du secteur de la santé, la réalisation d'une polyclinique à Gareta, dans la localité de Sidi Maarouf, sera lancée au cours de cette semaine. Sont programmés également les travaux de réalisation d'un hôpital de 240 lits à Hai El Nedjma (ex-Chteibo). Est prévue également la création de deux autres polycliniques, l'une à Sidi Chahmi, l'autre à Hai El Sabah. De même que deux autres hôpitaux, l'un spécialisé dans la prise en charge des brulés et l'autre des cancéreux. « dans quelques années, les habitants de Sidi Chahmi pourront se dire qu'ils ont la meilleure prise en charge sanitaire dans la wilaya d'Oran » dira un élu de cette commune. L'état des routes s'améliore à son tour, grâce aux travaux de réhabilitation qui ont touché les axes principaux menant à cette commune. La route reliant Saint Rémy à Bouamama, celle reliant Saint Rémy à Chteibo, les boulevards principaux du chef-lieu de la commune. Dans les localités de Saint Rémy et Chteibo, l'opération de réhabilitation des routes a été reportée. Selon le maire, ces projets ne pourront être lancés avant la finalisation de l'installation des réseaux de gaz et d'assainissement inscrits pour ces deux localités. A sidi Chahmi, l'aménagement urbain et l'embellissement sont d'autres projets en cours de réalisation. Des espaces verts, des airs de détente sont créés -pour qu'il soit encore meilleur- de vivre dans cette commune. Cette dernière s'est faite une place dans le grand groupement de la wilaya d'Oran.