La fédération nationale des personnels du secteur des travaux publics, relevant du syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), a été créée mercredi à Alger. La nouvelle organisation syndicale a été créée à l'issue d'une session du Conseil national, en présence des représentants du secteur dans les différentes wilayas. M. Tahar Remita, qui a été élu président de la fédération, a affirmé à l'occasion que la création de cette organisation visait «la prise en charge des différentes revendications socioprofessionnelles» des travailleurs du secteur. Les acquis obtenus par le secteur sont le résultat «de la contribution des travailleurs et des fonctionnaires dont les corps communs», a-t-il estimé, soulignant que «la plateforme des revendications de ces travailleurs a été établie aujourd'hui et sera prise en charge au niveau national». M. Remita a exprimé le souhait d'oeuvrer avec tous les acteurs du secteur à «trouver les solutions adéquates et définitives à tous les problèmes des travailleurs». La nouvelle fédération appelle à la satisfaction des revendications socioprofessionnelles des fonctionnaires du secteur dont l'amendement des statuts de certains corps professionnels et l'amendement du régime indemnitaire relatif aux agents de sécurité et de prévention, outre la titularisation des contractuels, la révision à la hausse de la prime de rendement et la création de nouvelles primes liées notamment aux risques, aux permanences et à la qualification. Par ailleurs, le SNAPAP a annoncé une grève nationale de trois jours à partir du 18 février en cours. L'option de la grève intervient suite «à la lenteur dans la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des corps du secteur», a précisé le secrétaire national chargé de l'organisation, M. Layachi Benmili, dans une déclaration, en marge de la tenue du conseil national de la fédération nationale des personnels du secteur des travaux publics. «L'impossibilité de la prise en charge de ces corps au niveau de chaque secteur à amener le syndicat à adresser une correspondance au Premier ministre, en vue d'examiner la question et de trouver les solutions adéquates». Le syndicat «n'est pas un partisan systématique des grèves, mais il est contraint de recourir à cette option en vue de défendre les intérêts des travailleurs».