Le premier inhibiteur de la nouvelle classe thérapeutique des DPP-4, indiqué dans la prise en charge du diabète de type 2, sera bientôt disponible en Algérie, a affirmé lundi à Constantine le président de la fédération algérienne des associations de diabétiques. S'exprimant lors de la célébration du 20ème anniversaire de cette fédération, qui a regroupé toutes les associations de wilaya des diabétiques, M. Noureddine Boucetta a précisé qu'il s'agit du «Januvia», une substance contenant la sitagliptine, une molécule antidiabétique inhibitrice de la Dipeptidyl peptidase IV (DPP-4) qui dégrade les incrétines (hormones gastro-intestinales qui stimulent la sécrétion d'insuline). Le Pr. Rachid Malek, du centre hospitalo-universitaire (CHU) Saâdna-Abdennour de Sétif, a mis en relief, au cours de cette rencontre, l'état des lieux de la prise en charge du diabète en Algérie. Rappelant que le diabète, 2ème cause de mortalité en Algérie, est une maladie «incurable» qui touche près de 1,4 million de la population algérienne, le Pr. Malek a souligné la nécessité de réduire les complications de cette «maladie silencieuse». Des complications qui peuvent conduire, selon lui, à la cécité, à l'amputation du pied et à l'insuffisance rénale.