Le logement chez l'habitant, une formule d'hébergement touristique, fait florès à Jijel, ces dernières années, a-t-on souligné, jeudi, lors d'une journée d'études consacrée à la promotion du tourisme dans cette région. La formule «logement ou séjour chez l'habitant» consignée désormais dans un cadre réglementaire, notamment une circulaire interministérielle (Intérieur-Tourisme) datée du 16 juin dernier, se veut un «plus» à la promotion du tourisme qui enregistre un regain d'intérêt auprès des populations locales, a souligné, Nouredine Mansour, directeur de wilaya du Tourisme et de l'artisanat, à l'ouverture des travaux de cette rencontre tenue au centre culturel islamique Ahmed-Hamani, dans le centre de Jijel. Cette journée d'études et de réflexion à laquelle a été associé l'Office jijelien du Tourisme (OJT) s'inscrit dans le cadre de la préparation de la prochaine saison estivale et touristique dans la région, a-t-il précisé, avant de rappeler l'intérêt accordé par le gouvernement à la promotion et au développement du secteur du tourisme comme source de création d'emplois et de richesses et facteur contribuant à la stabilité des populations dans leurs régions. Le phénomène appelé couramment «logement chez l'habitant» ayant enregistré une courbe ascendante ces dernières années dans cette région très «courtisée», notamment en période estivale, se voit ainsi inclus dans un cadre réglementé et organisé pour faire face à une demande croissante pendant les vacances et les périodes de repos. Cette activité menée jusque-là en dehors de tout contrôle, est en mesure de fonctionner dans de bonnes conditions pour peu que les loueurs de services (chambres, appartement) adhèrent aux principes contenus dans l'arrêté interministériel, ont affirmé les organisateurs de cette rencontre à laquelle ont assisté des représentants d'agences de voyage, des gérants d'hôtels, des élus locaux et des responsables d'offices du tourisme. Les 28 établissements hôteliers de la région de Jijel tous ont affiché «complet» au cours des dernières saisons estivales, a-t-on également rappelé au cours des débats. La seconde communication a été animée par Mourad Kezzar, membre du conseil d'administration de l'association internationale de formation en tourisme et hôtellerie, portant sur le «support physique de l'offre de vente touristique». L'orateur a notamment expliqué la portée et l'importance de la brochure et du dépliant touristique dans les établissements hôteliers. La loi, a-t-il affirmé, fait obligation aux prestataires de services de ces établissements de disposer et d'offrir ces documents, mettant en relief, entre autres, l'identification du prestataire, les informations sur les prix, les moyens de transport, les dates de départ et autres formalités administratives. Le principe de l'information préalable, a encore rappelé M. Kezzar, a été introduit en Europe en 1990, en France en 1992 et en Algérie en 2010. Il a souligné dans ce contexte que la conception des brochures – véritable vitrine commerciale – doit répondre à une segmentation choisie (fond, forme, contenu…).