Le foncier destiné aux activités industrielles vient d'être renforcé, à Constantine, par une superficie de l'ordre de 1.340 hectares pour de nouvelles zones d'activités et d'extension de zones industrielles, a-t-on appris, jeudi, auprès de la wilaya. En plus des deux nouvelles zones industrielles inscrites au profit de la wilaya de Constantine dans le cadre du programme national de réalisation de 42 zones industrielles, un nouveau projet portant sur l'aménagement d'une troisième zone industrielle vient d'être accordé à la wilaya, a souligné le secrétaire général de la wilaya, M.Benyoucef Aziz. L'inscription de cette troisième zone industrielle avait été décidée au lendemain de la visite de travail du premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, en février dernier à Constantine, a encore souligné M. Benyoucef, précisant que cette nouvelle zone industrielle sera réalisée sur une superficie de 140 hectares, entre la nouvelle ville Ali Mendjeli et la commune d'Ain Smara. Le choix de ce site «s'inscrit dans le cadre d'une stratégie locale visant la création de postes d'emplois pour les jeunes de la nouvelle ville Ali Mendjeli», a également affirmé le même responsable, rappelant que d'ici à 2015 près d'un demi-million d'habitants éliront domicile dans cette nouvelle cité. Selon M.Benyoucef, deux nouvelles zones industrielles sont aussi prévues dans les communes d'Ain Abid et de Didouche Mourad. Elles couvriront une superficie globale de 800 hectares (500 ha à Ain Abid et 300 ha à Didouche Mourad). S'agissant des projets d'extension, le secrétaire général de la wilaya a fait savoir qu'ils cibleront une superficie totale de 400 hectares. Faisant part de l'importance de ces projets dans la relance du secteur industriel à Constantine, il a rappelé que plusieurs projets de développement industriel sont restés en «stand-by» pendant plusieurs années dans cette wilaya faute d'espace d'activités adéquats. La wilaya de Constantine dispose actuellement de 14 zones industrielles et zones d'activités d'une superficie totale de 700 hectares, soit la moitié de la superficie prévue dans le cadre de développement de ce secteur, a rappelé le même responsable.