La Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a décidé de suspendre son mouvement de grève et engager avec le ministère de la santé un dialogue sur ses revendications, notamment la généralisation de la prime de contagion, indique jeudi un communiqué de l'UGTA. La rencontre qui a regroupé mercredi la Coordination, les représentants de la Fédération nationale des personnels de la santé publique (FNPSP) et le SG de l'UGTA pour évaluer le mouvement de grève a débouché sur la suspension de ce mouvement et l'entame de concertations avec la tutelle sur les revendications relatives notamment à la généralisation de la prime de contagion à tous les personnels du secteur de la santé, précise le communiqué. «Eu égard à la situation actuelle sensible et dans le souci de démasquer ceux qui veulent régler leurs comptes personnels au détriment des corps communs» et compte tenu de «la situation critique que vivent les malades depuis le début de la grève», il a été décidé «de suspendre la grève» et engager un débat avec la tutelle sous les auspices de la centrale syndicale. Depuis près d'un mois, l'intersyndicale des professionnels de la santé composée du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le Syndicat national du personnel de l'enseignement du paramédical (SNPEPM) avait entamé, depuis près d'un mois, des mouvements de protestation périodiques pour revendiquer l'amélioration des conditions socioprofessionnelles notamment bénéficier de la prime de contagion à l'instar du reste du personnel du secteur. L'intersyndicale «s'est dit choquée par cette décision qui exclut une grande partie des travailleurs des corps communs qui sont, eux aussi, exposés au même risque de contagion».