Le président de la Confédération générale du patronat du BTPH, M. Abdelmadjid Denouni a affirmé, dimanche à Oran, que les entreprises algériennes sont capables de réaliser jusqu'à 120.000 logements en 2014 au titre du programme quinquennal en cours. Dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre régionale sur «les moyens nationaux de concrétisation du programme quinquennal», à laquelle ont pris part des membres des bureaux de wilayas de l'ouest du pays de la Confédération, M. Denouni a souligné que les entreprises algériennes peuvent concrétiser plus de projets d'habitat si les mêmes avantages accordées aux sociétés étrangères leur seront attribuées. Dans ce cadre, il a ajouté que les entreprises algériennes ont réalisé 90 pc des logements programmés dans le passé avec la concrétisation de projets d'habitat inscrits dans le cadre du plan de soutien à la relance économique à 100 pour 100, en plus de la contribution à la formation de la main-d'œuvre qualifiée. Grâce au programme de mise à niveau et l'octroi de certificats ISO, des entreprises algériennes ont concrétisé 70 pc des projets d'habitat et 90 pc des équipements publics, selon M. Denouni Abdelmadjid qui a souligné que 24.000 entreprises nationales activent dans le domaine du bâtiment employant 800.000 travailleurs. Il a également proposé un partenariat entre entreprises algériennes et étrangères pour former de la main-d'œuvre qualifiée et bénéficier du savoir-faire des experts d'entreprises étrangères en matière des nouvelles techniques du bâtiment. Dans le même contexte, M Denouni a appelé les universités algériennes et les laboratoires à s'ouvrir sur l'environnement économique surtout les entreprises algériennes activant en BTPH, tout en annonçant la signature d'une convention avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels pour l'ouverture de disciplines dans certaines régions du pays liées au bâtiment, ce qui donnera ses fruits dans 4 à 5 mois prochains. Abordant la question de la disponibilité des matériaux de construction, il a proposé aux pouvoirs publics d'engager les sociétés étrangères chargées de la réalisation des grands projets, de s'approvisionner en ciment directement du marché international pour régler le problème de pénurie. Ces entreprises tablent leurs offres sur un prix de 450 DA le sac de ciment, selon le marché mondial alors que les entreprises algériennes les fixent à 300 DA.