La wilaya de M'Sila ambitionne de contribuer- à travers la réhabilitation des salles de cinéma- à la «relance du 7ème Art» dans le Hodna a-t-on appris des responsables du secteur de la Culture. La salle «El Hodna», reprise en 2004 par ce secteur, pourra ainsi accueillir à nouveau les férus des salles obscures «dès la fin de l'action de réhabilitation, actuellement en cours», a-t-on ajouté de même source. Cette salle de 200 sièges sera exploitée «à la fois comme cinéma et comme théâtre» dès sa réception annoncée pour 2010, a-t-on encore affirmé à la direction de la Culture, précisant que cet espace pourrait également être exploité en tant que cinémathèque pour «favoriser des débats avec les professionnels du cinéma à la fin de chaque séance». Plus de 20 millions de DA ont été mobilisés pour la remise à neuf de cette salle «restée inexploitée durant une trentaine d'années», a-t-on encore souligné de même source, affirmant que les salles des 23 centres culturels de la wilaya seront «également réaménagés pour servir d'espaces de projection cinématographique et de débats autour du 7ème Art». Les responsables du secteur culturel ont souligné leur «détermination -à redorer le blason du cinéma -dans une wilaya qui a connu un véritable raz-de-marée de la vidéo». La commune de M'sila prévoit, de son côté, l'exploitation «prochaine» de la salle de cinéma «El-Afrah» qui a une capacité d'accueil de 250 sièges et qui offre l'avantage de disposer d'un théâtre de plein-air attenant. Dans cette perspective, la municipalité a engagé un projet de réaménagement de cette structure, une des plus importantes de la capitale du Hodna, pour 30 millions de DA, selon des élus. Cette salle, selon cette source, sera «très probablement» exploitée pour les projections cinématographiques, des concerts musicaux, du théâtre et des séminaires. A Bou-Saâda, la salle des fêtes dotée de 200 fauteuils reste inexploitée, sauf pour la tenue de meetings et concerts. Pour les membres de l'Assemblée populaire communale (APC), une opération de réaménagement est «nécessaire pour adapter cet espace aux normes requises pour les salles de projection cinématographique». L'Office des établissements de jeunes (ODEJ) œuvre de son côté, selon ses responsables, dans le même sens- en s'employant à «réactiver les clubs cinématographiques- de sorte à attirer les jeunes cinéphiles à travers les 23 établissements de jeunes de la wilaya».