De nombreux jeunes des régions rurales de la wilaya de M'sila ne trouvent de loisirs de qualité que dans les centres culturels qui se transforment en véritables «foyers» durant les vacances. En l'absence d'autres infrastructures de loisirs, telles que les salles de cinéma qui ne sont guère fréquentées depuis plus d'une décennie, les maisons de jeunes demeurent l'unique refuge de la jeunesse rurale. A l'approche des vacances d'été, des groupes de jeunes de la wilaya de M'sila ont initié plusieurs rencontres destinées à découvrir et valoriser le patrimoine culturel des terroirs du Hodna, une initiative qu'ils ont voulue à la fois initiatique et conviviale. Le wali de M'sila a souligné que «le sous-équipement» des établissements culturels est dû au faible budget des communes. Pour pallier cet état de fait, les autorités locales ont initié un programme de cinq années, en vue d?entreprendre des travaux de rénovation de l'ensemble des centres culturels qui sont souvent dans un état de vétusté avancé. De leur côté, les responsables locaux de la culture prévoient un programme de relance des activités dans ces mêmes établissements. La commune de Maâdhid a bénéficié, dans le cadre du programme de relance économique, d'un projet de centre culturel d'un coût de 50 millions de dinars. Dans aucune commune il n'existe de véritables bibliothèques pouvant satisfaire la demande des jeunes et les encourager à lire davantage. Celles qui sont ouvertes possèdent un vieux fonds et ne sont pas alimentées en nouvelles parutions ni en livres pratiques. Dans les centres culturels, les activités proposées sont tributaires des équipements et des moyens disponibles. Selon la direction de la culture, qui assure la gestion pédagogique de ces établissements, il n'y a pas eu de renouvellement des équipements depuis longtemps. Le même responsable signale que les matériels utilisés sont souvent amortis, en panne ou carrément hors d?usage.