Les représentants de l'Intersyndicale de la santé ont été reçus, mercredi à Alger, par le chef de cabinet du ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière, Ali Rezgui pour faire le point sur les différentes revendications des professionnels de la santé. Trois syndicats ont été reçus séparément par M. Rezgui, après cinq semaines de grève cyclique, débutée le 2 mai dernier, afin de trouver un arrangement entre les deux parties, à même de mettre un terme à la grève, selon des sources du ministère. C'est lors de la tenue d'un rassemblement de l'Intersyndicale devant le ministère de la Santé que des syndicalistes ont été conviés à un entretien individuel, avec M. Rezgui. Au terme des entretiens, M. Rezgui a réitéré la disponibilité du ministère de tutelle à trouver un terrain d'entente avec les syndicalistes, à condition qu'ils mettent un terme à la grève, qu'il a qualifié d'»illégale», a précisé la même source. L'intersyndicale est composée du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY). Le Syndicat national des professeurs de l'enseignement paramédical (SNPEPM), s'était retiré le semaine dernière après une réunion avec des responsables du ministère. Le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet a regretté le fait que plusieurs praticiens aient reçu des mises en demeure pour avoir adhéré au mouvement de protestation. Il a, à ce propos, souhaité que le ministère de tutelle prenne en charge leurs revendications pour «apaiser les tensions». Pour sa part le président du SNPSSP, le Dr Mohamed Yousfi a souligné que la plupart des revendications de l'Intersyndicale étaient «d'ordre statutaires et n'avaient aucun impact financier». Le président du SNAPSY, M. Khaled Kedad, a fait savoir que huit psychologues du CHU Frantz Fanon de Blida avaient été licenciés pour avoir poursuivi la grève. Les principales revendications de l'Intersyndicale de la santé sont relatives à l'amendement des statuts particuliers, à la révision des régimes indemnitaires, à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et à l'ouverture du concours d'accès au grade de praticien chef pour les praticiens.