Plus de 1,8 million d'estivants, issus dans leur majorité des wilayas de l'intérieur du pays, ont afflué vers les plages de Boumerdès, en juin dernier, apprend-on mardi auprès de la Protection civile de la wilaya. Les grandes plages de Corso, Boumerdes, Cap Djenet , Zemmouri et Dellys ont accueilli la grande majorité de ces estivants, notamment durant les week end, a indiqué, à l'APS, le chargé de la communication à la Protection civile, M. Megnine Mohamed. Selon ce dernier, cette «ruée remarquable» sur les 32 plages autorisées à la baignade de la wilaya peut s'expliquer par les «actions d'aménagement et de nettoyage initiées au niveau d'une grande partie de ces plages, où les conditions d'accueil, de sécurité et de séjour ont été sensiblement améliorées», a t-il assuré. La facilitation des déplacements de/ et vers les plages de la wilaya, par notamment l'exploitation actuelle de 151 nouvelles lignes internes desservant les localités reculées, en plus de la création de nouvelles dessertes à partir de Tizi-Ouzou, Bouira, et Blida, vers les plages de Boumerdes, est l'autre élément ayant concouru à l'enregistrement de ce flux d'estivants, est-il signalé. Cette hausse progressive des vacanciers qui optent, annuellement, pour la wilaya de Boumerdes, est «malheureusement» inadaptée aux capacités d'hébergement de cette région, dotée d'une offre globale de seulement 3000 lits, assurée par la totalité de ses structures hôtelières, ajoutée à quelque 7000 lits disponibles au niveau des centres et camps de vacances. Au titre des mesures palliatives à ce déficit en matière de capacités d'hébergement, des établissements scolaires sont ouverts en saison estivale, pour les fans du camping, a informé le directeur du Tourisme et de l'artisanat, M Zoulime Nour. Durant la période indiquée, les agents de la protection civile ont effectué près de 800 interventions, à travers des plages surveillées, où 500 baigneurs ont été sauvés d'une mort certaine, tandis que 200 autres ont été médicalement assistés, et une trentaine transférés vers des centres de santé, selon M. Megnine.