Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a indiqué à Nouakchott que sa tournée entamée jeudi à partir de Mauritanie «intervient conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a ordonné qu'un intérêt particulier soit accordé aux pays voisins, notamment les pays du champs avec lesquels l'Algérie a des intérêts stratégiques et travaille conjointement dans le cadre de la lutte antiterroriste et contre le crime organisé transfrontalier». Dans une déclaration à la presse en marge de la tournée qu'il a entamée à partir de Mauritanie, M. Lamamra a souligné que «des développements positifs ont été enregistrés après la libération du Nord malien qui était dominé, par les groupes terroristes, mais le danger subsiste dans la région». «Nous sommes à pied d'œuvre pour l'élaboration d'une approche stratégique adaptée à la conjoncture à venir et nous menons, à cet effet, des consultations avec les dirigeants de ces pays», a poursuivi le ministre. «L'Algérie partage ses idées avec ses frères en Mauritanie, au Mali et au Niger», a-t-il ajouté précisant que la première étape de ces consultations avait été enclenché en Mauritanie, «pays auquel nous sommes unis par des relations solides et exceptionnelles marquées par la convergence de vues et une vision prospective commune de l'action collégiale dans notre région». M. Lamamra a formé le voeu de «voir cette tournée couronnée d'idées et d'approches à même d'impulser notre action commune pour mieux consacrer paix, stabilité et bien-être dans la région». Bamako, seconde étape Le ministre des Affaires étrangères a entamé hier sa visite d'amitié et de travail au Mali, seconde étape de sa tournée régionale qui le conduira également au Niger. Cette tournée s'inscrit dans le cadre du raffermissement des relations anciennes et privilégiées qui unissent l'Algérie à chacun de ces trois pays voisins, rappelle-t-on. Les entretiens prévus entre M. Lamamra et les hauts responsables des pays hôtes donneront une impulsion aux relations bilatérales dans les différents domaines, consolideront la concertation politique et renforceront la convergence de vues sur les enjeux et les défis auxquels fait face la région en termes de sécurité, de stabilité et de développement.