La couverture en encadrement médical des structures sanitaires de proximité dans les zones rurales et enclavées de la wilaya de Naâma va être renforcée par l'affectation de 39 praticiens, a-t-on appris mercredi auprès de la direction locale de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). La priorité de ce pourvoi en praticiens a été accordée aux structures sanitaires des régions déshéritées et des structures hospitalières de la wilaya pour y combler le déficit accusé en encadrement médical, a avancé le DSPRH, M. Ali Bachir. Ce renfort devra contribuer à l'amélioration des prestations et de la prise en charge médicale au niveau des salles de soins et dispensaires relevant de cinq communes de la wilaya, et permettre d'assurer des permanences au niveau des structures implantées dans les zones éloignées. S'agissant de l'encadrement médical spécialisé, le même responsable a relevé la contrainte du manque de spécialistes à laquelle se heurtent encore les établissements publics hospitaliers de Naâma et Mécheria, en dépit des postes budgétaires ouverts au titre de l'année 2013, et ce dans certaines filières médicales, en raison du retard de certains praticiens qui n'ont pas encore rejoint leurs postes d'affectation. Ces efforts d'amélioration de la couverture médicale dans la région ont, entre autres résultats, donné lieu à une couverture moyenne d'un médecin spécialiste pour 1.270 habitants, contre une moyenne nationale d'un spécialiste pour 900 habitants, a souligné le DSPRH. Il a relevé qu'en dépit des démarches d'amélioration des prestations médicales, le secteur accuse, cependant, un déficit en cardiologues, neurologues, endocrinologues, dermatologues et hématologues. Le secteur a, entre-autres mesures incitatives, mis à la disposition des personnels d'encadrement de 15 logements de fonction au niveau de quatre communes en vue d'assurer leur stabilité. Le secteur de la santé dans la wilaya de Naâma s'est vu accorder, au titre du programme complémentaire de 2013, des projets de réalisation, à El-Biodh et Ain-Benkhelil, de deux polycliniques avec acquisition de deux incinérateurs, en plus de l'équipement, pour un coût de 300 millions DA, de l'hôpital 120 lits de Mécheria, a-t-on fait savoir de même source.