L'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) organisera jeudi prochain une journée d'information sur les opportunités d'investissement dans la wilaya de Tindouf, a-t-elle annoncé sur son site web. La thématique de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre d'un programme de rencontres locales et régionales de sensibilisation et d'information, s'articule autour de la promotion de l'investissement ainsi que les services dont la wilaya de Tindouf à besoin pour inciter les investisseurs locaux à créer leur société. Plusieurs interventions sont prévues durant cette rencontre et porteront notamment sur les avantages accordés par l'Andi, les richesses minières disponibles à l'investissement et les nouvelles mesures prises dans le domaine de l'investissement touristique. Les avantages accordés au foncier destiné à l'investissement productif et les mécanismes pour bénéficier du Fond d'investissement de la wilaya, figurent également au menu de cette rencontre d'une journée. Des chiffres relatifs à la consommation locale et à la production nationale seront présentés pour expliquer l'objectif d'investir. Durant ce dernier trimestre, l'Andi a organisé des rencontres régionales de sensibilisation et d'information destinées à la communauté d'affaires à travers l'ensemble du territoire national notamment au niveau des wilayas de Bordj Bou-Arreridj, Mila, d'Illizi, Ain Temouchent, Tiaret, Laghouat, Médéa, Annaba, El Bayadh et Guelma. Les investissements déclarés en Algérie, ont plus que doublé durant le premier semestre 2013, pour atteindre 856,7 milliards de DA (11,2 milliards de dollars) contre 411,6 milliards de DA à la même période en 2012, en hausse de 108%. Cette performance est due essentiellement aux améliorations du climat des affaires suite aux différentes mesures d'incitations et d'encouragement à l'investissement et aux porteurs de projets prises par les pouvoirs publics, notamment dans les régions des Hauts plateaux et du Sud. Les mesures de débureaucratisation de l'acte d'investir prises par le Premier ministre, la dynamisation du rôle des CALPIREF, le plan de développement des entreprises publiques ont également contribué à cette amélioration. La loi de finances 2014 consolide ces mesures d'encouragement et d'encadrement de l'investissement. Elle prévoit, entre autres, la suppression des dispositions spécifiques relatives aux modalités d'octroi des avantages pour les projets d'investissement dont le montant est supérieur à 500 millions de DA et inférieur à 1,5 milliard de DA. La loi contient également un allégement des procédures d'agrément en faveur des projets d'investissement étrangers directs ou en partenariat avec des capitaux étrangers, par la suppression de leurs soumissions obligatoires à l'examen préalable du Conseil National de l'Investissement (CNI). L'encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire, ou qui produisent des biens avec un taux d'intégration supérieur à 60% figure également parmi les mesures proposées par cette loi. Les mécanismes et mesures incitatives préconisés ces dernières années en direction des investisseurs des wilayas du Sud «sont remarquables». Ils consistent en des facilités depuis la conception du projet à sa concrétisation et son entrée en exploitation. Ces avantages portent notamment sur des exonérations des droits de transfert de propriété, de la TVA sur les produits et services et des taxes douanières. Ils concernent également des exonérations fiscales sur le bénéfice des entreprises, sur la taxe d'activité professionnelle, la taxe sur le foncier pour les propriétés intégrées au projet d'investissement, ainsi que l'exonération de droits d'enregistrement et de publicité du foncier, en plus d'autres facilités d'encouragement. Cette batterie de mesures, appuyée de mécanismes d'exécution, vise l'impulsion de l'investissement dans différents domaines, le renforcement du développement régional et la lutte contre les disparités entre différentes régions du pays.