La formation professionnelle par apprentissage a doublé en quelques années, passant de 30 % à près de 60 % des effectifs, a révélé mercredi la directrice de la Formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Akila Chergou. La part de la formation professionnelle par apprentissage est passée de 30 % de l'ensemble des effectifs formés par ce secteur il y a quelques années à environ 60 % actuellement, sachant que le secteur offre actuellement 271.000 postes de formation répartis sur les différentes disciplines et que l'objectif des pouvoirs publics est d'atteindre le seuil de 75 %, a précisé Mme Akila Chergou, invité de la Chaîne 3 de la radio nationale. La formation professionnelle par apprentissage a doublé en quelques années, passant de 30 % à près de 60 % des effectifs, a révélé mercredi la directrice de la Formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Akila Chergou. La part de la formation professionnelle par apprentissage est passée de 30 % de l'ensemble des effectifs formés par ce secteur il y a quelques années à environ 60 % actuellement, sachant que le secteur offre actuellement 271.000 postes de formation répartis sur les différentes disciplines et que l'objectif des pouvoirs publics est d'atteindre le seuil de 75 %, a précisé Mme Akila Chergou, invité de la Chaîne 3 de la radio nationale. Tout en notant que le secteur économique recèle "un réel potentiel" en matière d'employabilité, l'intervenante a assuré que les entreprises économiques impliquées dans le processus de la formation professionnelle des jeunes offrent une "meilleure insertion" à ces derniers, sachant que la formule de la formation par apprentissage offre aux potentiels diplômés des possibilités de recrutement au sein des entreprises les ayant pris en charge et ce, en fonction de leurs besoins. Cette progression a été possible grâce à une politique "offensive" du département de la Formation professionnelle en direction des acteurs socio-économiques dans le but d'atteindre un seuil optimal d'adéquation entre formation-emploi, a-t-elle souligné, tout en insistant sur la "variété" des formules et des disciplines que le secteur propose aux recalés de l'éducation. Ainsi, a-t-elle révélé, de nouvelles disciplines ont fait leur entrée dans la nomenclature des métiers, à l'exemple de celle inhérente aux industries pétrolières, alors que d'autres le seront incessamment, comme celles liées aux métiers de la grande distribution et des services à la personne. La directrice a également rappelé que la nomenclature comporte 22 branches de formation, 422 spécialités et plus de dix (10) formules de formation destinées à toutes les catégories d'apprentis (formation à distance, cours du soir, pour les incarcérés, les femmes rurales, etc). Insistant sur la nécessaire contribution des entreprises économiques aussi bien nationales qu'étrangères dans la formation et le recrutement des jeunes, la Directrice de la Formation continue et des relations intersectorielles a rappelé, dans ce sens, l'instruction du Premier ministre du 17 novembre 2013. Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels qui contribue à la création d'entreprises a ainsi pris en charge plus de 90 % des bénéficiaires du dispositif de l'ANSEJ, a ajouté la représentante de ce département qui a fait part, par ailleurs, d'une stratégie de communication ciblant les stagiaires et leurs parents et visant à valoriser certains métiers, moins sollicités que d'autres.