Les travaux de la 60e session du Comité de liaison de la route Transsaharienne (CLRT) ont débuté hierà Alger avec la participation des pays membres qui feront le point de l'avancement de cette infrastructure routière et examineront son rôle dans le développement des échanges commerciaux. Deux jours durant, les ministres chargés des routes d'Algérie, de Tunisie, du Mali, du Niger, du Tchad et du Nigeria, se pencheront également sur les propositions du Comité en vue notamment d'impliquer les entreprises et les bureaux de contrôle nationaux dans le suivie des travaux d'achèvement de cette route. L'accroissement des échanges commerciaux entre les pays desservis par la route Transsaharienne, qui restent encore faibles malgré la livraison de la grande partie de la route, sera aussi au menu de cette réunion. Des institutions de financement comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds de développement de l'OPEP (OFID) sont représentées à cette réunion. L'ouverture des travaux s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement. Lancée en travaux à la fin des années 1960, la Transsaharienne s'étend sur plus de 9.400 km. Son axe central, qui relie Alger à Lagos (Nigeria), a plusieurs ramifications traversant le Niger, le Mali, le Tchad et la Tunisie. La Tunisie et le Nigeria ont totalement achevé leurs tronçons de même que l'Algérie qui, après avoir réalisé 1.480 km, poursuit actuellement les travaux d'extension du tronçon Tamanrasset-frontières maliennes (320 km).